tag:blogger.com,1999:blog-16625698541936867662024-03-13T19:40:23.381+01:00PitilandCinéma de genre, littérature de l'imaginaire et une touche de comics.Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.comBlogger144125tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-20431178433908885862011-09-18T10:00:00.004+02:002011-09-18T10:00:01.363+02:00Les montages hallucinées<div style="text-align: justify;">La vidéo de ce dimanche concerne Lovecraft, le maitre de l'horreur et de l'indicible, que personnellement j'apprécie très modérément. Au programme donc aujourd'hui un film d’animation italien qui adapte la nouvelle "Les montagnes hallucinées" (At the Moutains of Madness). Ça m'a tout l'air d'être un film amateur mais la qualité est au rendez vous je trouve. C'est en italien bien entendu et il est possible d'activer des sous titres anglais.</div><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/xvpBDopIMxw" width="640"></iframe>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-4849346980570596142011-09-11T10:00:00.006+02:002011-09-11T10:42:29.918+02:00Tomorrow Never Knows<div style="text-align: justify;">J'ai recemment revu Sucker Punch en Blu-ray et je dois dire que j'aime toujours autant ce film. Ce n'est sans doute pas un chef d'oeuvre mais quelle claque. Je m'en suis pris plein la vue et ça fait du bien. Mais si je vous parle de Sucker Punch c'est qu'en plus d'en mettre plein la vue, le film de Snyder dispose également d'une bande originale qui dépote et qui reprend des tubes de grands groupes de rock comme Queen, les Pixies, les Stooges ou Jefferson Airplane. Et parmi ces titres il y en a un qui m'a fait particulièrement plaisir. Il s'agit de Tomorrow Never Knows des Beatles.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Les Beatles, c'est un des groupes les plus célèbre au monde mais c'est paradoxalement également un groupe assez mal connu. Tout le monde connait leurs titres les plus célèbres et la beatlesmania. Mais les Beatles c'est bien plus que cela. Les Beatles c'est un groupe qui en 7 ans et 13 albums a changé le paysage musical. C'est un groupe qui a expérimenté, qui a fait du rock psychédélique, du hard rock, du blues, de la pop, de la folk, de la musique électronique, du rock progressif et j'en passe. C'est un groupe qui jusqu'à la fin n'a cessé de chercher de nouvelles sonorités. Ils ont ouvert un nombre incroyable de portes dans lesquels d'autres groupes se sont engouffrés. Quand à Tomorrow Never Knows, il est un parfait exemple de cette inventivité. C'est un titre qui figure sur l'album Revolver et que l'on peut classer dans la catégorie rock psychédélique. Il est sortis en 1966 juste avant Sergent Pepper et c'est un petit bijou où Lennon et McCartney s'en donnent à cœur joie. Ils triturent les sons, les passent en boucle, au ralentis, à l'envers. C'était en 1966 et les Beatles avaient inventé la musique électronique et les samples sans avoir de synthétiseurs.</div><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="390" src="http://www.youtube.com/embed/6a3NcwfOBzQ" width="480"></iframe>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-32167046989363534342011-09-08T23:40:00.001+02:002011-09-09T00:03:44.980+02:00Les Trois reliques d'Orvil Fisher - Thierry Di Rollo<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-t1s5g-x_EuU/TmkxgcS03pI/AAAAAAAABNo/pGOnBsfmDJ4/s1600/Orvil+Fisher.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://4.bp.blogspot.com/-t1s5g-x_EuU/TmkxgcS03pI/AAAAAAAABNo/pGOnBsfmDJ4/s400/Orvil+Fisher.jpg" width="257" /></a></div><div style="text-align: center;"><b>Auteur :</b> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Di_Rollo" target="blank">Thierry Di Rollo</a><br />
<b>Editeur :</b> <a href="http://www.belial.fr/" target="blank">Le Bélial</a><br />
<b>Pages :</b> 179<br />
<b>Prix :</b> 13€</div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Lucité. Ville-lumière ?<br />
Il y a longtemps alors, avant que le grand froid s'abatte, avant la démence des hommes qui conduisirent le monde à sa perte. Que reste-t-il trois siècles après ? Des façades éventrées, des pierres fendues par le givre et quelques-uns, des hommes, qui tentent de survivre en préservant le peu d'eau non polluée encore disponible.<br />
Et ce seul putain d'horizon, le Sud, Grand-Milieu, qui se moque bien que la Vieille Europe crève sous les cendres de ses industries...<br />
Et Orvil, à Lucité, qui ce jour-là a tout perdu, tout ce qui lui restait de famille pour gagner ça, ce « bras revenu », membre nanotech d'une précision inhumaine et qui sera l'outil de sa vengeance. Pourquoi lui avoir pris le peu qui lui restait ? Pourquoi, et qui ? Tout cela a-t-il seulement un sens ?<br />
Ainsi commence l'odyssée d'Orvil Fisher, une odyssée pour une réponse...</i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;"><i>« Les nuages sont lourds et noirs ; comme ce monde à l’agonie. J’ai froid. »</i> C’est par ces quelques mots que commence ce roman de Thierry Di Rollo et ils mettent diablement bien le lecteur dans l’ambiance. Un monde froid, gris et lugubre, situé dans un futur non daté, 300 ans après un cataclysme qui a vu les civilisations s’effondrer. Les survivants se sont organisés pour protéger la ressource la plus précieuse de ce monde sinistre et impitoyable : l’eau. Ils vivent en petit groupes autour de points d’eau boueux et saumâtres qu’ils protègent tant bien que mal de la convoitise des autres. La vie y est rude. Elle ne fait pas de cadeaux et les moments de joie sont rares… Orvil Fisher, un jeune homme de 19 ans vit avec ses grands parents dans un immeuble délabré au sein d’une petite communauté organisée autour d’une marre dont l’eau doit être filtrée plusieurs fois pour être consommée. Mais un jour, un tueur inconnu assassine sans raison apparente tous les membres de cette communauté excepté Orvil qui s’en tirera avec un bras en moins. Secouru par un mystérieux inconnu, il sera amené dans un hôpital de fortune où un bras artificiel lui sera greffé. Remis mais à jamais transformé, Orvil Fisher se voue corps et âme à la recherche de cet assassin pour se venger et obtenir une réponse à l’unique question qu’il se pose. Pourquoi ? Ne sachant qui chercher il décide de vivre la vie de sa proie. Il devient un tueur à son tour, éliminant au hasard des inconnus dans le secret espoir que ce tueur qu’il a surnommé « la Vigie » croise un jour son chemin.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Ce livre commence comme un coup de poing. On est saisis et sonné par ce monde que Thierry Di Rollo nous décrit froidement, avec détachement, dans un style sec et dur rythmé par des phrases courtes. C’est sombre, désespéré, déprimant. On est pris à la gorge d’entrée et happé dans ce futur apocalyptique. Malheureusement, passé le premier tiers du roman, le rythme s’essouffle. On retrouve Orvil Fisher à différentes périodes de sa vie avec comme seul film conducteur cette dévorante soif de vengeance. L’ambiance oppressante des premières pages change. Elle devient plus intimiste, parfois onirique. Et la réalité d’Orvil Fisher devient floue, tout comme l’histoire, il faut l’admettre, qui devient de plus en plus difficile à suivre. C’est bien là le principal problème du livre. Car si le style est de qualité il n’est au service de rien ou presque. L’histoire est à peine esquissée et la fin laisse le lecteur dans un état d’incompréhension. Qu’a voulu raconter Thierry Di Rollo ? Le sait il lui-même ? A cette dernière question je serai tenté de répondre non. Les trois reliques d’Orvil Fisher donne l’impression d’un roman qu’on aurait amputé de certains de ses chapitres. Il lui manque clairement une histoire mieux travaillée. Le style est percutant mais c’est à peu près la seule chose que le livre a à offrir.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Ce court roman est clairement une déception même si je retiens quand même sa première partie très efficace qui me fait regretter que le reste ne soit pas du même tonneau. C’était pour moi une première approche de l’univers de Thierry Di Rollo. J’y reviendrais sans doute un jour pour me faire une seconde opinion.</div><br />
<a href="http://citriq.net/9782843440779"><img alt="CITRIQ" src="http://citriq.net/widget/4Rm.png" /></a><br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://ledragongalactique.blogspot.com/2010/12/challenge-fins-du-monde.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="blank"><img border="0" height="205" src="https://lh6.googleusercontent.com/-JHcqLcUAfso/TP_pazCTH0I/AAAAAAAAAjk/LXm0G38x_-4/s320/challenge_fin_du_monde_apocalypse_post-apo_7.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Challenge Fins du monde</td></tr>
</tbody></table>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-47057488881230011922011-09-07T21:14:00.000+02:002011-09-07T21:14:13.889+02:00La Piel que Habito<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-4bWkSFWwdJs/Tme-UgmQunI/AAAAAAAABNU/7CSYm1cZLec/s1600/piel-que-habito-00.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://4.bp.blogspot.com/-4bWkSFWwdJs/Tme-UgmQunI/AAAAAAAABNU/7CSYm1cZLec/s400/piel-que-habito-00.jpg" width="300" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu’offre la thérapie cellulaire. Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. Les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye…</i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Je dois bien l’avouer, je n’aime pas Almodovar et habituellement la sortie de ses films me laisse de marbre. Son cinéma ne me parle pas. Son rapport à la sexualité me gonfle et j’ai tendance à le trouver malsain. Mais ce Piel que Habito m’a interpellé comme aucun de ses films ne l’avait fait depuis attache moi et ce n’est sans doute pas un hasard car les deux longs métrages ont beaucoup en commun. Une femme séquestrée, un homme perturbé, une relation ambigüe naviguant entre amour et haine, soumission et domination. Ajoutez à cela la thématique du rapport au corps, de cette peau artificielle, avec tout ce que cela a de dérangeant et de transgressif et vous obtenez un film qui sur le papier annonce une certaine parenté avec le cinéma de Cronenberg et qui a donc tout pour me plaire.</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-x2tV9RgErcs/Tme-UmLSMKI/AAAAAAAABNQ/Wlao0SgALow/s1600/piel-que-habito-01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="416" src="http://3.bp.blogspot.com/-x2tV9RgErcs/Tme-UmLSMKI/AAAAAAAABNQ/Wlao0SgALow/s640/piel-que-habito-01.jpg" width="640" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">Si le début du film intrigue et fascine, nous plongeant dans une ambiance froide et étrange avec cette femme seule et séquestrée dans cette combinaison couleur chaire, très rapidement le cinéaste refait surface, par l’apparition assez ridicule d’un protagoniste déguisé en panthère, nous signifiant que cette histoire, adaptée d’un roman de Thierry Jonquet, est avant tout un film d’Almodovar. Moi qui pensais voir un film se situant quelque part entre Faux Semblant de Cronenberg et les Yeux sans visage de Franju, je suis resté sur ma faim. Almodovar laisse de coté tout l’aspect subversif de son histoire. Son film est aseptisé comme une salle d’opération. Plutôt que d’approfondir les relations entre Vera et Ledgard, de plonger dans l’horreur de leur quotidien, dans la perversion de leur âme, Almodovar s’intéresse plus à ce qu’il y a autour, aux évènements qui ont conduit ces personnes là où elles sont et qui nous sont racontés par des flashbacks amenés de façon très maladroite. La piel que habito tient donc plus du suspens hitchcockien, Antonio Banderas m’a d’ailleurs énormément fait penser à Cary Grant, que du film de genre. Un tel sujet aurait sans doute mérité un traitement plus viscéral.</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-d7W-DjUx3m4/Tme-U0bdGcI/AAAAAAAABNY/aaaEMzbhwUU/s1600/piel-que-habito-02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="426" src="http://3.bp.blogspot.com/-d7W-DjUx3m4/Tme-U0bdGcI/AAAAAAAABNY/aaaEMzbhwUU/s640/piel-que-habito-02.jpg" width="640" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">Et puis Almodovar reste Almodovar et le cinéaste nous gratifie de scènes de cul dont il a le secret où se mêlent tous ses thèmes habituels : identité sexuelle perturbée, homosexualité, sadomasochisme, travestisme, transsexualité. Je n’ai rien contre ça. Au contraire cela peut être intéressant. Mais les retrouver systématiquement dans chacun de ses films me gonfle prodigieusement. Et puis surtout son obsession à vouloir nous montrer certaines déviances sexuelles de façon positive alors que les relations hétéros sont montrées systématiquement de façon négative et dégradante frise l’intolérance et n’a, à mon sens, plus rien à voir avec un militantisme homosexuel.</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-VjssSCRLfyU/Tme-VGjST_I/AAAAAAAABNc/EOhTH8_Dseo/s1600/piel-que-habito-03.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="424" src="http://2.bp.blogspot.com/-VjssSCRLfyU/Tme-VGjST_I/AAAAAAAABNc/EOhTH8_Dseo/s640/piel-que-habito-03.jpg" width="640" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">La piel que habito est donc un film énervant. La mise en scène est élégante mais Almodovar est d’une certaine façon passé à coté de son sujet. Trop froid, trop distant, trop aseptisé. Sa volonté de ne pas agresser le spectateur est trop visible jusque dans la façon dont il amène la révélation concernant Vera. Ce qui aurait du être un moment émotionnel fort ne surprendra personne et loupera donc totalement son effet, sauf pour quelques cinéphiles bobos abonnés à télérama qui trouveront là matière à éprouver leur sensibilité.</div>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-1921419493888014792011-09-06T00:52:00.001+02:002011-09-06T23:37:10.894+02:00La Lune des mutins - David Weber<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-87hxNxg5K5I/TmUtTYVyK3I/AAAAAAAABNA/Y7WlVZUkozY/s1600/lune+des+mutins.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://4.bp.blogspot.com/-87hxNxg5K5I/TmUtTYVyK3I/AAAAAAAABNA/Y7WlVZUkozY/s400/lune+des+mutins.jpg" width="293" /></a></div><div style="text-align: center;"><b>Auteur :</b> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Weber" target="blank">David Weber</a><br />
<b>Editeur :</b> <a href="http://www.l-atalante.com/" target="blank">L'atalante</a><br />
<b>Pages : </b>378<br />
<b>Prix :</b> 18€</div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Pour le capitaine Colin Mac-Intyre de la NASA, l'histoire commence par un vol d'essai autour de la Lune, en ce milieu du XXIe siècle. Pour Dahak, vaisseau de guerre du Quatrième Empirium, elle a débuté cinquante millénaires plus tôt, par une mutinerie à son bord et le débarquement forcé de tout son équipage sur la Terre. Une mutinerie jamais résolue à ce jour. Or une menace insoupçonnée pèse sur la Terre : à intervalles de millions d'années, une espèce non humaine opère des raids destructeurs systématiques à l'échelle de la Galaxie, dans le but d'éradiquer toute intelligence concurrente. Il se pourrait que nous soyons à l'aube d'un de ces raids. Mais, pour y faire face, il s'agit d'abord de vaincre les mutins qui ont survécu dans l'ombre au cours des siècles... Roman complet, La Lune des mutins forme le premier volet d'une trilogie.</i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Aux alentour de 2030, le commandant Colin Mac-Intyre, découvre en volant autour de la lune que ce bon vieux satellite est en fait un vaisseau spatial en orbite autour de notre planète depuis 50 000 ans et qu'une mutinerie a laissé déserté. Ce faisant, Colin Mac-Intyre se retrouve impliqué dans un conflit millénaire entre un empire galactique, les fameux mutins qui vivent cachés sur notre planète et une race d'extra terrestres belliqueux. Dit comme ça, ça ne fait pas très original et effectivement ça ne l'est pas. Les connaisseurs vous diront même que c'est un plagiat honteux de Perry Rhodan. N'ayant jamais lu un livre de la série, je leur fais confiance sur ce point. Mais qu'importe l'originalité qui de toute façon est souvent absente des space opéra, si c'est bien écrit avec des bons personnages et un bon suspens, ça peut le faire. Hélas, les personnages ne sont que stéréotypes et ennuis. Colin Mac-Intyre n'a aucun charisme, il se contente de subir les évènements sans se poser de questions. C'est le plus naturellement du monde qu'il admet que la lune est en fait un immense vaisseau spatial et en moins de cinquante pages, ce monsieur propre passe du statu de cosmonaute lambda à sauveur de la galaxie sans que ça lui défrise la mise en plis... Quant au style, il fait la part belle aux sentiments en guimauve, aux dialogues crétins et à la psychologie de comptoir. Ce n'est que bavardages et scènes explicatives bien trop longues. Lassé d’attendre des scènes d'action qui se refusaient à moi et saoulé par tant de bêtise, j'ai abandonné ce brave commandant Mac-Inyre et ses ptis copains à la page 208. Et dire que ce livre n'est que le premier tome d'une trilogie. Autant de vide étalé sur autant de pages me laisse sans voix.</div><br />
<a href="http://citriq.net/9782841722815"><img alt="CITRIQ" src="http://citriq.net/widget/4Q6.png" /></a><br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://rsfblog.canalblog.com/archives/2011/06/02/21284306.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="blank"><img border="0" height="188" src="http://3.bp.blogspot.com/-xId-uDXM7gI/TejgECxvErI/AAAAAAAABEg/xhTeJFuq9x0/s200/summer+star+wars.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Challenge Summer Star Wars Episode V</td></tr>
</tbody></table>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-26470136790907801152011-09-05T21:21:00.002+02:002011-09-05T21:45:49.217+02:00Chien du Heaume - Justine Niogret<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-NediCt-z5So/TlVQ1UjcZTI/AAAAAAAABMg/WXc_jvmbDbA/s1600/chien-du-heaume.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-NediCt-z5So/TlVQ1UjcZTI/AAAAAAAABMg/WXc_jvmbDbA/s400/chien-du-heaume.jpg" width="262" /></a></div><div style="text-align: center;"><b>Auteur :</b> <a href="http://www.mnemos.com/JOOMLA2/index.php?option=com_content&view=article&id=234:niogret-justine&catid=36:auteurs&Itemid=66" target="blank">Justine Niogret</a><br />
<b>Editeur :</b> <a href="http://www.mnemos.com/" target="blank">Mnémos</a><br />
<b>Pages : </b>222<br />
<b>Prix :</b> 18€</div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>On l'appelle chien du Heaume parce qu'elle n'a plus ni nom ni passé, juste une hache ornée de serpents à qui elle a confié sa vie. La quête de ses origines la mène sur les terres brumeuses du chevalier Sanglier, qui règne sans partage sur le castel de Broc. Elle y rencontre Regehir, le forgeron à la gueule barrée d'une croix, Iynge, le jeune guerrier à la voix douce, mais aussi des ennemis à la langue fourbe ou à l'épée traîtresse. Comme la Salamandre, cauchemardes hommes de guerre... On l'appelle Chien du Heaume parce qu'à chaque bataille, c'est elle qu'on siffle. Dans l'univers après et sans merci du haut Moyen Age, loin de l'image idéalisée que l'on se fait de ces temps cruels, une femme se bat pour retrouver ce qu'elle a de plus cher, son passé et son identité.</i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Pour son premier roman, Justine Niogret n’a pas choisi la facilité. De prime abord pourtant Chien du Heaume a tout du roman de Sword and Sorcery classique : un monde d’inspiration médiévale, un héro solitaire, une quête. Tout cela pouvait laisser présager quelque chose d’assez classique voire cliché mais il n’en est rien. Au contraire, l’univers de Justine Niogret dégage une forte personnalité et se démarque sur de nombreux points de la production de fantasy actuelle. Son héro tout d’abord, Chien du Heaume, est une femme. Dans un genre où la gente féminine est souvent cantonnée au rôle de plante verte c’est à signaler, même si en l’occurrence Chien du Heaume n’a rien de l’aventurière sexy et musclée. Elle est petite, moche comme un pou et ne se sépare jamais de sa hache, certainement une des armes les moins féminine qui soit. La quête ensuite, motivation extrêmement classique de tout héro solitaire, est ici assez originale. Point de dragon à pourfendre, de trésor à trouver ou d’artefact magique à détruite. La quête de Chien du Heaume est tout autre et bien plus personnelle. Elle recherche son nom. Enlevée à sa mère lorsqu’elle était enfant, elle ne sait plus qui elle est ni d’où elle vient et se fait appeler Chien du Heaume, nom qu’elle a acquis sur les champs de bataille. Enfin, la fantasy de Justine Niogret se déroule dans un univers où magie et créatures fantastique son absentes. Cet univers est extrêmement réaliste à tel point que Chien du Heaume pourrait presque être un roman historique. On imagine très bien l’action se situer quelque part en Europe aux alentour de l’an mille. Cette impression est naturellement renforcée par la langue utilisée par Justine Niogret. Celle-ci incorpore de nombreux termes et expressions médiévales. Le lecteur n’est jamais perdu. Un glossaire à la fin du roman est là pour expliquer (de façon très humoristique) les principaux termes employés et très rapidement on se fait à cette langue si particulière, amalgame de moderne et d’ancien parfaitement dosé, qui participe grandement à l’identité et au charme du texte.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Chien du Heaume c’est aussi des personnages magnifiques, loin des stéréotypes et du manichéisme du genre. Chien du Heaume en premier lieu bien sur. Héro solitaire en quête de son identité mais qui cache un profond traumatisme qui l’a rendu insensible. Incapable d’aimer et d’être aimée, Chien du Heaume est devenu une machine, une boule de haine qui vend sa hache au plus offrant et découpe ses ennemis avec un plaisir non dissimulé. Bruec, le chevalier sanglier ensuite. Archétype du beau gosse mais qui cache un passé trouble. Ce personnage qui sait être tendre et protecteur est aussi parfois manipulateur. Noalle, la femme de Bruec. Mariée au chevalier sanglier alors qu’elle n’était qu’une enfant, elle s’ennuis à mourir dans le château de son mari où il n’y a rien à faire à part regarder passer les saisons. Cet ennui et cette solitude ont fait ressortir en elle ce qu’il y a de plus mauvais. Et ils sont nombreux les personnages à croiser la route de Chien. Tous plus denses et énigmatiques les uns que les autres. Si le roman a bien une qualité qu’on ne peut lui enlever c’est celle là. Ses personnages vivent, respirent, agissent. Ils occupent l’espace. On les aime, on les déteste. Parfois les deux à la fois.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Par contre, sur d’autres aspects, je serais moins dithyrambique et certaines maladresses viennent parfois rappeler qu’il s’agit là d’un premier roman. Tout d’abord, j’ai trouvé que la notion du temps était mal maitrisée. L’histoire se passe sur des années et si des fois, le temps passe très lentement et l’ennui des chevaliers dans ces grands châteaux froids est parfaitement rendu, d’autres fois ca file à toute vitesse et il n’est pas rare de faire des bons de plusieurs saisons en quelques lignes. Ces variations de rythme rendent assez difficile tout repère dans le temps et je dois avouer qu’à la fin du roman j’ai été bien incapable de savoir combien d’années s’étaient écoulées entre la première et la dernière page. Plus grave et plus surprenant, j’ai relevé dans le récit quelques anachronismes, le plus déroutant étant celui sur l’âge des personnages. Le lecteur apprend ainsi rapidement que Bruec a combattu au coté du père de Chien avant sa naissance, mais au début du chapitre 18 on nous dit que le chevalier sanglier fête ses quarante ans alors que Chien a elle vingt neuf ans… Déroutant... Enfin, dernier reproche qui n’en est pas vraiment un (sur ce point chacun se fera son opinion), très rapidement au cours du récit cette quête d’identité semble passer au second plan à un point où on peut légitimement se demander si Chien, ainsi que l’auteur, sont encore intéressé par cette recherche. Le texte laisse ainsi cet aspect de l’histoire de coté et se concentre plus sur la vie de château, l’ennui des chevaliers lors des longs hivers, les relations entre les différents personnages. Beaucoup je pense peuvent rester perplexe face à ce changement d’orientation et même si je pense que l’auteur a un peu oublié son histoire, force est de reconnaitre que ces scènes de vie sont souvent touchantes et contribuent à donner encore un peu plus d’épaisseur aux personnages. Et puis cette quête d’identité n’est pas totalement oubliée. Elle prend juste une nouvelle dimension, plus intimiste puisque ce n’est plus simplement un nom que recherche Chien du Heaume mais une identité au sens large, une personnalité qui n’a jamais pu se construire faute de modèles et de référents, une féminité complètement sacrifiée, une humanité.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Chien du Heaume est donc un excellent premier roman mais il n’est pas exempts de défauts. L’impression générale qui reste c’est que Justine Niogret a privilégié la forme (le vieux français, l’ambiance, les personnages) au fond (l’histoire et la cohérence du récit). Mais j’ai envie de dire quelle forme… Et le jour où le fond sera d’aussi bonne qualité, Justine Niogret fera partie des plus grands. En attendant je vais très rapidement me plonger dans Mordre le bouclier, la suite de Chien du Heaume. Des personnages de cette envergure et un style de cette qualité, ça ne se refuse pas.</div><br />
<a href="http://citriq.net/9782354080662"><img alt="CITRIQ" src="http://citriq.net/widget/4Pg.png" /></a><br />
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Ils en parlent également : <a href="http://www.lorhkan.com/2011/06/27/chien-du-heaume-de-justine-niogret/" target="blank">Lorhkan</a>, <a href="http://www.imaginelf.com/2010/08/chien-du-heaume-justine-niogret/" target="blank">Imaginelf</a>, <a href="http://mesimaginaires.over-blog.com/article-chien-du-heaume-justine-niogret-45444390.html" target="blank">SBM</a>, <a href="http://rsfblog.canalblog.com/archives/2010/08/14/18698902.html" target="blank">Lhisbei</a>, <a href="http://ifisdead.net/livres/chien-du-heaume-de-justine-niogret/" target="blank">Serafina</a>, <a href="http://efelle.canalblog.com/archives/2010/07/05/18509996.html" target="blank">Efelle</a>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-40039217562455330002011-09-04T10:00:00.002+02:002011-09-04T10:00:04.724+02:00Survol de Japet par la mission Cassini<div style="text-align: justify;">Dimanche dernier, Arthur C. Clarke en personne s'adressait aux membres de la mission Cassini qui a envoyé une sonde en direction de Saturne et de ses satellites dont Japet. Clarke y voyait là comme un clin d'oeil puisque cette lune tient un rôle important dans son roman 2001, l'odyssée de l'espace. Et bien cette semaine je vous propose de découvrir les images du survol de Japet, une lune bien étrange dont une face est noire comme le charbon tandis que l'autre est blanche comme la neige. Autre particularité de Japet, elle possède une étrange crête équatoriale de 1300 km de long pour plus de 10 km de haut.</div><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="390" src="http://www.youtube.com/embed/51zB6TVYhPg" width="480"></iframe>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-36426241228355090812011-09-01T20:31:00.000+02:002011-09-01T20:31:17.251+02:00Ma PAL s'empate<div style="text-align: justify;">Trois nouveau achats aujourd'hui qui viennent s'ajouter à ma PAL qui avait réussi à perdre un peu de son embonpoint ces derniers temps.</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-W4RDrVQz_kY/Tl6otTcxrNI/AAAAAAAABM0/66ssGwnUQPU/s1600/PAL-0001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="208" src="http://4.bp.blogspot.com/-W4RDrVQz_kY/Tl6otTcxrNI/AAAAAAAABM0/66ssGwnUQPU/s400/PAL-0001.jpg" width="400" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">Le Wilson et le Simmons sont impressionnants. De bons gros pavés qui vont m'occuper un paquet de jours. Quand à mordre le bouclier, je pense que je vais le lire très rapidement. D'ailleurs, la chronique de Chien du Heaume devrait être en ligne très prochainement.</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-cQkzXr-k_lE/Tl6mFxNtgmI/AAAAAAAABMw/ikyB04Xr4-g/s1600/PAL-2011-08-31.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="175" src="http://1.bp.blogspot.com/-cQkzXr-k_lE/Tl6mFxNtgmI/AAAAAAAABMw/ikyB04Xr4-g/s400/PAL-2011-08-31.jpg" width="400" /></a></div><br />
Et voilà la vilaine. Pour l'instant, elle reste à peu près sous contrôle....Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-60666966023660787662011-08-30T10:00:00.003+02:002011-08-31T00:03:10.319+02:003001 : l'odyssée finale - Arthur C. Clarke<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-CNXqdhqmDaI/TkLfoLcAj4I/AAAAAAAABMQ/iqz3TtXfpU8/s1600/3001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://4.bp.blogspot.com/-CNXqdhqmDaI/TkLfoLcAj4I/AAAAAAAABMQ/iqz3TtXfpU8/s400/3001.jpg" width="246" /></a></div><div style="text-align: center;"><b>Auteur : </b><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_C._Clarke" target="blank">Arthur C. Clarke</a><br />
<b>Editeur : </b><a href="http://www.jailu.com/" target="blank">J'ai lu</a><br />
<b>Pages : </b>315<br />
<b>Prix : </b>7,00€</div><div style="text-align: justify;"><i><br />
</i></div><div style="text-align: justify;"><i>Sur la Terre brillent désormais deux soleils. Le réchauffement de la planète condamne les hommes à vivre dans quatre tours baptisées Afrique, Amérique, Asie et Pacifique, hautes de trente-six mille kilomètres, et qui s'élèvent jusqu'à l'orbite géostationnaire. Du 10000e étage de la tour Afrique, Frank Poole, l'un des astronautes de Discovery, contemple ce monde étrange qui fut le siens et qui n'en finit pas de le surprendre. Il est vrai qu'il vient de renaître à la vie, après mille ans de dérive dans l'espace. Désormais, Frank n'a qu'une idée : retrouver son ex-commandant Dave Bowman. Lequel a dû survivre lui aussi, puisqu'il a envoyé un message : un terrible danger menace l'humanité...</i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">3001 vient donc conclure ce cycle des odyssées de l'espace d'Arthur C. Clarke. Un cycle entamé de façon convaincante par 2001 et 2010 mais qui a connu une grosse baisse de régime avec le troisième volet, 2061. 3001, le chapitre final de cette odyssée vient un peu relever le niveau. Je dis un peu car dans l'ensemble, c'est quand même très moyen. Mais au moins Clarke n’oublie pas son histoire en nous racontant une intrigue sans queue ni tête. L'histoire justement est celle de l'astronaute Frank Poole que nous avions rencontré dans 2001 et qui avait été tué par HAL. Son corps a été retrouvé en l'an 3001, en état d'hibernation, dérivant dans l'espace quelque part dans la ceinture de Kuiper et ramené à la vie grâce aux progrès de la médecine. Tout d'abord confronté à une société qu'il ne comprend pas, Frank Poole décide de partir pour Ganymède afin de se rapprocher de son ancien coéquipier, Dave Bowman, qu'il pense être sur Europa et tenter de rentrer en contact avec lui.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Depuis 2061, Arthur C. Clarke est en roue libre et l'impression se confirme ici. Passé le début et ce retour à la vie miraculeux, Clarke passe la première partie de son roman à nous faire découvrir cette société humaine de l'an 3001. L'auteur tente de nous en mettre plein la vue en nous décrivant ces tours de plus de 30 000 km de haut dans lesquelles vivent dorénavant les humains mais le <i>"sense of wonder"</i> a du mal à prendre. Quand à Frank Poole, la vie dans une société qui a connu 1000 ans d'évolution n'est pas facile et de nombreux problèmes se posent à lui. Les mentalités et les tabous ne sont plus les même et son époque est jugée comme "barbare" par cette humanité qui a su évoluer vers quelque chose de meilleurs en abolissant les guerres et le racisme. La critique pas du tout voilée de notre société aurait pu être amusante mais je l'ai trouvé maladroite et naïve. Cette humanité du quatrième millénaire est tellement parfaite qu'elle n'est pas crédible quand à la critique, c'est un festival d'enfoncements de portes ouvertes du style "la guerre c'est pas bien".</div><br />
<div style="text-align: justify;">La seconde partie du roman est un peu meilleure puisqu'elle envoie Frank Poole vers Lucifer et Europe à la rencontre Dave Bowman. On est loin de la qualité de 2010, mais ce voyage vers Lucifer est l'occasion de quelques bons moments comme la rencontre avec les europiens. J'ai également beaucoup aimé le personnage de Ted Khan à travers lequel l'auteur semble parler pour se livrer à une violente critique des religions. Malheureusement, Clarke retombe dans ses travers au moment de conclure et nous livre une fin décevante. D'une part, la motivation des "premiers nés", cette race extra terrestre à l'origine des monolithes, est d'une banalité sans nom. D'autre part, la solution trouvée par Frank Poole pour les contrer frise le n'importe quoi et est digne d'un gros blockbuster américain. Il est dommage que l'auteur se galvaude ainsi dans une science fiction bon marché. Néanmoins l'ensemble se lit facilement mais s'oublie très vite.</div><br />
<div style="text-align: justify;">La lecture de ce cycle me laisse donc un sentiment assez mitigé. Si les deux premiers volumes sont globalement bons, les deux suivants sont au mieux très faibles, voire mauvais en ce qui concerne 2061. D'une manière générale, l'ensemble du cycle est pénalisé par le chef d’œuvre du Kubrick qui se situe à des années lumières qualitativement parlant de ce que Clarke a pu faire de mieux dans ces quatre romans. Et au final, ce qui me restera de ces lectures c'est le talent de Clarke pour transporter le lecteur aux confins du système solaire et ses descriptions merveilleuses des lunes galiléennes. Grâce à lui j'ai écumé les sites d'astronomie ces dernières semaines. </div><br />
<a href="http://citriq.net/9782290312933"><img alt="CITRIQ" src="http://citriq.net/widget/4MG.png" /></a><br />
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<b>Ils en parlent également :</b> <a href="http://ledinobleu.wordpress.com/2010/05/31/3001-lodyssee-finale/" target="blank">Le Dino Bleu</a>, <a href="http://www.anamor.fr/oeuvres/3001-l-odyssee-finale.html" target="blank">Anamor </a><br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://rsfblog.canalblog.com/archives/2011/06/02/21284306.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="blank"><img border="0" height="188" src="http://3.bp.blogspot.com/-xId-uDXM7gI/TejgECxvErI/AAAAAAAABEg/xhTeJFuq9x0/s200/summer+star+wars.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Challenge Summer Star Wars Episode V</td></tr>
</tbody></table>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-43330131742937576822011-08-29T10:00:00.003+02:002011-08-31T00:01:51.111+02:002061 : Odyssée trois - Arthur C. Clarke<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://picasaweb.google.com/116091632912497381871/Livres?authkey=Gv1sRgCLXoqJHOos_39AE#5639315548981007522" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://4.bp.blogspot.com/-VfytH0lx85I/TkLfnQlZlKI/AAAAAAAABMM/UGo-EFGmW8s/s400/2061.jpg" width="246" /></a></div><div style="text-align: center;"><b>Auteur : </b><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_C._Clarke" target="blank">Arthur C. Clarke</a><br />
<b>Editeur : </b><a href="http://www.jailu.com/" target="blank">J'ai lu</a><br />
<b>Pages : </b>253<br />
<b>Prix : </b>4,80€</div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Le message légué à l'humanité était clair : Europe est une planète interdite. Car depuis la transformation de Jupiter en un nouveau soleil, en 2010, celle-ci devient le berceau d'une nouvelle forme de vie. Ses secrets pourraient éclairer les hommes sur les origines de l'univers mais... Ainsi en a voulu la mystérieuse intelligence qui signe son passage dans le système solaire d'un monolithe noir. Or voici que deux événements capitaux surviennent sur Europe : une gigantesque montagne, le mont Zeus, apparaît brusquement, tandis qu'un vaisseau en perdition est contraint de s'y poser, transgressant l'interdit. Ultime prélude au chaos, ou prémices d'une incroyable révélation ?</i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Jupiter n'existe plus. A sa place se trouve maintenant Lucifer, un second soleil autour duquel gravitent les satellites de l'ancienne géante gazeuse, parmi lesquels Europe qui est devenu un monde interdit à l'humanité. Le message envoyé par la mystérieuse intelligence derrière les monolithes noirs est clair : <i>"Tous les mondes sont à vous, sauf Europe. N'essayez pas de vous y poser."</i> Après 2010, une suite étonnante et réussie de 2001, Arthur C. Clarke revenait six ans plus tard avec cette troisième odyssée. Les questions laissées en suspend à la fin de 2010 étaient nombreuses et pouvaient laisser prévoir un troisième volet intéressant. Malheureusement, Arthur C. Clarke se plante sur toute la ligne. 2061 est un roman raté qui ne répond à aucune question et se concentre sur des intrigues secondaires sans grand intérêt.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Qu'est donc venu faire Arthur C. Clarke dans cette galère ? A peine ce troisième volet terminé, la question me taraude. Quel peut bien être l’intérêt d'un tel roman à part bien sur contribuer au confort financier de son auteur et lui payer une nouvelle piscine dans sa maison du Sri Lanka. La première moitié du roman se concentre sur une expédition touristique devant emmener cinq personnalités sur la comète de Halley. On retrouve donc ce bon vieux Docteur Heywood Floyd qui est plus que centenaire mais que la magie de deux voyages en hibernation et la grâce d'une vie passée en apesanteur a rendu aussi fringuant qu'un soixantenaire bien conservé. Nos peoples vont donc aller s'amuser à la surface de la comète et l'explorer gaiment pendant toute la première moitié du roman. Malheureusement, une comète c'est petit et comme il ne s'y passe pas grand chose c'est rapidement chiant. Et lorsque ça pourrait commencer à devenir intéressant grâce à la découverte de signes laissant supposer que nos touristes galactiques ne sont pas les premiers visiteurs de cet endroit, nos joyeux lurons doivent plier bagages car un vaisseau s'est écrasé sur le sol d'Europe et qu'il doivent se diriger vers Lucifer pour leur porter secours. A quoi aura donc servis cette escapade ? A rien, si ce n'est noircir du papier avec une intrigue mollassonne où il n'est pas passé grand chose et qui n'a strictement aucun rapport de près ou de loin avec le monolithe noir.</div><br />
<div style="text-align: justify;">La seconde partie du roman se concentre donc sur le crash à la surface d'Europe et la mission de sauvetage. Les chapitres vont alterner entre les deux vaisseaux et les deux équipages. Si dans le vaisseau en route pour Europe il ne se passe pas grand chose, sur celui échoué à sa surface c'est un peu plus mouvementé. Et tant qu'à être bloqué sur une planète inconnue, autant la visiter. Cette partie aurait pu être intéressante mais visiblement Carke était peu inspiré. L'exploration d'Europe n'est pas bien palpitante et est bien loin d'être aussi dépaysant que la description que l'auteur nous en faisait dans 2010. Quand au fameux mont Zeus qui fait plus de 10 000 mètres de haut et qui est apparu comme par enchantement, la révélation de sa nature est un grand moment de n'importe quoi. Enfin, bien que la surface d'Europe soit interdite à l'humanité, jamais les naufragés ne sont inquiétés durant les semaines qu'ils passent sur la planète. Et pendant ce temps là, ceux qui comme moi attendaient que le cycle progresse et espéraient trouver dans ce livre quelques réponses doivent attendre les dix dernières pages pour que Clarke se souvienne subitement du sujet de son livre.</div><br />
<div style="text-align: justify;">2061, est donc un livre franchement mauvais. Arthur C. Clarke semble être à court d'idées et remplit des feuilles d'intrigues sans intérêt et de personnages sans relief. Quand un auteur se moque à ce point de son lectorat ça me met franchement en rogne. J'ai franchement eu l'impression de perdre mon temps et si je suis allé au bout de ce roman c'est uniquement avec le mince espoir que le cycle se termine d'une meilleure façon avec 3001.</div><br />
<a href="http://citriq.net/9782290314098"><img alt="CITRIQ" src="http://citriq.net/widget/4MF.png" /></a><br />
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<b>Ils en parlent également :</b> <a href="http://mesailleurs.com/2010/08/12/2061-odyssee-trois-arthur-c-clarke/" target="blank">El Jc</a>, <a href="http://www.anamor.fr/oeuvres/2061-odyssee-trois.html" target="blank">Anamor </a><br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://rsfblog.canalblog.com/archives/2011/06/02/21284306.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="blank"><img border="0" height="188" src="http://3.bp.blogspot.com/-xId-uDXM7gI/TejgECxvErI/AAAAAAAABEg/xhTeJFuq9x0/s200/summer+star+wars.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Challenge Summer Star Wars Episode V</td></tr>
</tbody></table>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-47561938244290950412011-08-28T10:00:00.040+02:002011-08-28T10:00:03.430+02:00Message d'Arthur C. Clarke à la mission Cassini<div style="text-align: justify;">C'est dimanche et au début de ce blog, j'avais instauré la vidéo du dimanche. Un rendez vous amusant que j'ai un peu laissé de coté c'est dernier temps. Et bien la vidéo du dimanche est de retour. Pour combien de temps ? Je verrais bien. Mais pour fêter ce retour, et comme en ce moment Arthur C. Clarke est à l'honneur sur mon blog, écoutons le adresser un message à la mission Cassini qui en 2007 a survolé Japet, un satellite de Saturne qui tiens un rôle primordial dans son roman 2001, l'odyssée de l'espace.</div><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="390" src="http://www.youtube.com/embed/hsM5LMDSCEg" width="480"></iframe><br />
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Et pour ceux qui ne parleraient pas anglais, voici la traduction.<br />
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<div style="text-align: justify;"><i>Salut ! Ici Arthur Clarke, en ligne depuis ma demeure à Colombo, Sri Lanka. Je suis très heureux de prendre part à cette cérémonie qui marque le survol de Japet par Cassini. Mes salutations à tous mes amis - connus et inconnus - qui sont réunis pour cet événement important. Je souhaiterais être avec vous, mais je suis maintenant cloué sur un fauteuil roulant par la Polio, et je ne quitterai plus le Sri Lanka. Grâce à Internet, j'ai suivi la progression de la mission Cassini-Huygens depuis le moment de son lancement, il y a plusieurs années. Comme vous le savez, j'ai plus qu'un intérêt passager pour Saturne. J'ai été vraiment stupéfié, début 2005, quand la sonde Huygens a renvoyé un enregistrement sonore depuis la surface de Titan. C'est exactement ce que j'avais décrit dans mon roman de 1975, Planète Impériale, quand mon personnage écoute les vents balayant les plaines désertes. Peut-être était-ce un avant-goût de choses à venir ! Le 10 septembre, si tout se passe comme prévu, Cassini devrait nous donner la vue plus rapprochée de Japet que l'on ait jamais eue - l'une des plus intéressantes des lunes de Saturne. La moitié de Japet apparaît aussi sombre que le goudron, et l'autre moitié aussi brillante que la neige. Quand Giovanni Cassini découvrit Japet en 1671, il ne put voir que le côté brillant. Nous en avons eu un meilleur aperçu quand Voyager 2 la survola en Août 1981 - mais c'était à presque un million de kilomètres de distance. En comparaison, Cassini va passer à un petit peu moins de mille kilomètres de Japet. C'est un moment particulièrement excitant pour les fans de 2001: l'odyssée de l'espace - parce que c'est l'endroit où l'astronaute solitaire Dave Bowman découvre le monolithe de Saturne, qui se révèle être la passerelle vers les étoiles. Le chapitre 35 du roman a pour titre "l'Oeil de Japet", et contient ce passage:<br />
<br />
"D'objet astronomique, Japet devint paysage, mais nul n'aurait pu dire à quel moment s'était opérée cette mutation infiniment subtile. Le sol n'était plus qu'à quatre-vingts kilomètres. Les fidèles verniers donnèrent les dernières poussées et s'immobilisèrent à jamais. Discovery 1 était maintenant placé en orbite définitive. Il tournait autour de Japet en trois heures à une vitesse de mille trois cent kilomètres à l'heure, amplement suffisante dans ce faible champ gravifique."<br />
<br />
Plus de 40 ans plus tard, je ne peux plus me rappeler pourquoi j'ai placé le monolithe de Saturne sur Japet. A cette époque, aux premiers jours de l'Age de l'Espace, les télescopes sur Terre ne pouvaient montrer aucun détail de ce corps céleste. Mais j'avais depuis toujours éprouvé une étrange fascination pour Saturne et sa famille de lunes. Incidemment, cette 'famille' a grossi à un rythme impressionnant ! Quand Cassini a été lancée, nous ne connaissions que 18 lunes. Si je comprends bien, nous en sommes à 60 - et le compteur tourne. Je ne résiste pas à la tentation de dire:<br />
<br />
"Mon Dieu, c'est plein de lunes !"<br />
<br />
Mais dans le film, Stanley Kubrick décida de placer l'action à Jupiter, et pas Saturne. Pourquoi ce changement ? Eh bien, d'une part cela faisait un récit plus direct. Et, plus important, le département des effets spéciaux ne put pas produire une Saturne que Stanley trouva convaincante. C'était tout aussi bien car s'ils avaient réussi, le film aurait paru bigrement daté suite aux missions Voyager, qui montrèrent les anneaux de Saturne encore moins plausibles que tout ce qu'on avait pu imaginer. J'ai vu pas mal de cas où la Nature imite l'art, et je garde les doigts croisés en attendant ce que Cassini va découvrir sur Japet. Je tiens à remercier tout ceux qui participent à cette mission et au projet dans son ensemble. Il peut lui manquer la séduction des vols habités, mais les projets scientifiques sont bien plus importants pour la compréhension du Système Solaire. Et, qui sait, un jour peut-être notre survie sur Terre dépendra de ce que nous découvrons là-bas. C'était Arthur Clarke, qui vous souhaite un survol réussi.</i></div>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-58711075168721860622011-08-27T10:00:00.004+02:002011-08-30T23:59:14.215+02:002010 : Odyssée deux - Arthur C. Clarke<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-Twm3HhneIks/TkLfnH-2mrI/AAAAAAAABMI/YeGWWgUG3Go/s1600/2010.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://2.bp.blogspot.com/-Twm3HhneIks/TkLfnH-2mrI/AAAAAAAABMI/YeGWWgUG3Go/s400/2010.jpg" width="246" /></a></div><div style="text-align: center;"><b>Auteur : </b><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_C._Clarke" target="blank">Arthur C. Clarke</a><br />
<b>Editeur : </b><a href="http://www.jailu.com/" target="blank">J'ai lu</a><br />
<b>Pages : </b>283<br />
<b>Prix : </b>6,00€</div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Neuf ans après l'odyssée de l'espace, une nouvelle navette s'élance dans l'espace. A son bord, des Russes et des Américains bien décidés à rapporter à la Terre les réponses attendues. </i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Cela fait maintenant neuf ans que le contact avec Discovery One et le cosmonaute David Bowman a été perdu sur cette dernière phrase <i>"Oh ! mon Dieu ! C'est plein d'étoiles !"</i>. Qu'est il advenue de David Bowman ? Pourquoi HAL est soudainement devenu meurtrier ? A quoi sert ce second monolithe gigantesque en orbite autour de Jupiter ? Une mission de secours russo-américaine est envoyée vers la géante gazeuse. Elle devra tenter de répondre à toutes ces questions. A son bord, en compagnie d'un équipage russe, le Docteur Chandra, concepteur de HAL, le Docteur Walter Curnow, concepteur de Discovery One, et le Docteur Heywood Floyd qui a fait partie de l'équipe ayant découvert le premier monolithe, AMT-1, sur la lune.</div><br />
<div style="text-align: justify;">2010 n'est pas vraiment une suite de 2001, le livre, mais de 2001, le film. En effet, Clarke fait table rase de toutes les différences qu'il pouvait y avoir entre les deux œuvres pour coller au plus près du film. Ainsi, Discovery One n'est plus en orbite autour de Saturne mais bien de Jupiter. Faut il y voir de la part de Clarke un quelconque désaveux de son livre ? Je ne suis pas loin de le penser. Quoi qu'il en soit cette suite qui me laissait au départ assez sceptique, car pas franchement utile et plutôt commerciale, est une bonne surprise. Le roman se focalise autour des trois protagonistes américains, le Docteur Heywood Floyd ayant quand même un rôle plus important que ses deux autres concitoyens, et commence de manière classique. Au départ les enjeux sont simples : comprendre ce qu'il s'est passé neuf ans plus tôt à bord du Discovery One. Mais lorsque David Bowman, devenu l'enfant lumière, stade ultime de l'évolution, réapparait et se manifeste par l’intermédiaire d'Eywood Floyd, l'histoire va prendre une autre tournure. Et si certaines questions laissées en suspend à la fin de 2001 vont trouver une réponse, de nouvelles vont se poser.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Si 2010 est plutôt une réussite c'est à mon avis avant tout parce que Arthur C. Clarke n'essaye pas un seul instant de faire de cette suite l'égale de 2001. On est là avant tout dans une œuvre de divertissement, un roman à grand spectacle. Le ton est beaucoup plus léger, Clarke se permet plusieurs clins d’œil humoristiques à des classiques de la science fiction (Star Wars et Alien) et certains personnages sont clairement là pour détendre l'atmosphère (Curnow). Cela n’empêche par l'auteur de se montrer sérieux de temps en temps et de rester fidèle à son approche hard sf modérée. L'histoire se passant en grande partie autour de Jupiter, Clarke ne se prive pas pour nous décrire en long en large et en travers la planète géante et ses lunes galiléennes parmi lesquelles Io et Europe qui font l'objet de plus d'attention de la part de l'auteur. La première, magnifique et infernale, est le cadre de scènes splendides de part son volcanisme extrêmement actif. Arthur C. Clarke explique également très bien la relation particulière que Jupiter et son satellite entretiennent. Quand à la seconde, monde glacé cachant un océan sous plusieurs kilomètres de banquise, elle va se révéler importante, non seulement dans ce livre mais dans ses suites également. Arthur C. Clarke se fait l’apôtre des théories qui font d'Europe l'endroit du système solaire, après la Terre bien sur, où la vie a le plus de chances d'exister. Ses explications, jamais fastidieuses, sont passionnantes et parfaitement compréhensibles par le profane que je suis.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Au rayon des défauts, rien de bien rédhibitoire. Il est juste dommage que certains personnages soient à la limite de la caricature (le Dr Chandra par exemple). J'ai également eu du mal à complètement adhérer à la fin qui est un poil too much pour moi mais qui ouvre pas mal de possibilités pour la suite. Enfin, j'aurais aimé que HAL soit un peu mieux exploité. Clarke ne parvient pas totalement à convaincre que son super ordinateur soit doué de conscience. Cela n’empêche cette deuxième odyssée de fonctionner et d'être un excellent divertissement intelligent et d'un dépaysement total.</div><br />
<a href="http://citriq.net/9782290312919"><img alt="CITRIQ" src="http://citriq.net/widget/4ME.png" /></a><br />
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<b>Ils en parlent également :</b> <a href="http://mesailleurs.com/2010/05/25/2010-odyssee-deux-arthur-c-clarke/" target="blank">El Jc</a>, <a href="http://www.anamor.fr/oeuvres/2010-odyssee-deux.html" target="blank">Anamor </a><br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://rsfblog.canalblog.com/archives/2011/06/02/21284306.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="blank"><img border="0" height="188" src="http://3.bp.blogspot.com/-xId-uDXM7gI/TejgECxvErI/AAAAAAAABEg/xhTeJFuq9x0/s200/summer+star+wars.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Challenge Summer Star Wars Episode V</td></tr>
</tbody></table>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-6314808522835152862011-08-26T10:00:00.004+02:002011-08-26T18:55:17.450+02:002001, l'odyssée de l'espace - Arthur C. Clark<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-hGOxCwBO-BM/TkLfoswgDHI/AAAAAAAABMU/jjTFuyj7OIs/s1600/2001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-hGOxCwBO-BM/TkLfoswgDHI/AAAAAAAABMU/jjTFuyj7OIs/s400/2001.jpg" width="246" /></a></div><div style="text-align: center;"><b>Auteur :</b> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_C._Clarke" target="blank">Arthur C. Clarke</a><br />
<b>Editeur :</b> <a href="http://www.jailu.com/" target="blank">J'ai lu</a><br />
<b>Pages :</b>190<br />
<b>Prix :</b> 3,70€</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Le vaisseau Explorateur 1 est en route vers saturne. A son bord, deux astronautes et le plus puissant ordinateur jamais conçu, HAL 9000. cinq ans plus tôt, un étrange monolithe noir a été découvert sur la Lune. la première preuve d'une existence extraterrestre. Et bien longtemps avant, à l'aube de l'humanité, un objet similaire s'était posé sur terre et avait parlé aux premiers hommes. Un nouveau signe de cette présence a été détecté aux abords de Saturne. Que sont ces mystérieuses sentinelles ? Quel message doivent-elles délivrer ? Nous sommes en 2001 . L'humanité a rendez-vous avec la porte des étoiles, aux confins du cosmos... </i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">En 1964 Stanley Kubrick contacta Arthur C. Clarke et lui fit une proposition : <i>"Et si on faisait ensemble le bon film de science fiction, celui dont tout le monde parle et que personne n'a jamais vu." </i>Quatre ans plus tard sortait sur les écrans le résultat de cette collaboration, 2001 l'odyssée de l'espace, un film qui révolutionna le cinéma et qui est considéré à juste titre comme l'un des meilleurs de tous les temps. Mais la même année sortit également le livre écrit par Arthur C. Clarke qui n'est pas une novellisation du film de Kubrick mais la même histoire racontée du point de vue de l'écrivain, sa vision de l'histoire avec sa sensibilité. Le point de départ des deux œuvres est une nouvelle écrite par l'auteur anglais à la fin des années 40 : la sentinelle.</div><br />
<div style="text-align: justify;">En fan inconditionnel du film de Kubrick, j'ai toujours considéré le livre comme un objet étrange, inutile, ne pouvant rien apporter de plus par rapport au film que je classe dans la catégorie des chefs d’œuvre. Et puis la curiosité a été plus forte et j'ai finalement éprouvé le besoin de confronter les deux oeuvres et par la suite d'enchainer sur le cycle complet. L'histoire de 2001, tout le monde ou presque la connait. Elle est sensiblement identique dans le film et dans le livre avec toutefois certaines différences, la plus importante étant que dans le livre, Discovery One ne voyage pas vers Jupiter mais vers Saturne. On peut juger ces différences insignifiantes et pour la plupart elles le sont. Même histoire, même décor, même personnages et pourtant que ce soit sur le fond ou sur la forme, le livre de Clarke ne supporte pas la comparaison avec le film de Kubrick qui lui est supérieur en tout.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Sur la forme, le film est révolutionnaire en ce sens qu'il raconte plus de choses par ses silences que par ses dialogues. Sur les 2h20 de film, il n'y a que 40 minutes de dialogues qui sont bien souvent insignifiants. Kubrick osa également des choses incroyables pour un film qui était quand même une super-production au budget important (musique de Ligeti, ouverture de 30 minutes sur les hommes préhistoriques, rythme lent, fin énigmatique). Il s'en expliquait de la façon suivante :</div><blockquote>"J'ai essayé de créer une expérience visuelle qui contourne l'entendement et ses constructions verbales pour pénétrer directement le subconscient avec son contenu émotionnel et philosophique... J'ai voulu que le film soit une expérience intensément subjective qui atteigne le spectateur à un niveau profond de conscience, juste comme la musique."</blockquote><div style="text-align: justify;">Force est de constater que le livre n'a pas la même audace formelle. Il n'est pas mauvais, loin de là. Il est même plutôt bon, sans être le chef d’œuvre que certain veulent bien dire. Mais ça n'est qu'un livre de science fiction assez classique dans sa forme, au style froid et épuré, il est en cela assez fidèle au film, avec une légère touche de "hard sf". Rien de novateur donc dans ce roman.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Quand au fond, là ou le film de Kubrick est admirable c'est qu'il s'adresse directement à notre subconscient. Il pose des questions fortes, sur nos origines, notre but. Il nous questionne sur des choses intimes sans jamais imposer à un seul moment de réponses. Ce choix, Kubrick l'assumait complètement.</div><blockquote>"Vous êtes libres de spéculer à votre gré sur la signification philosophique et allégorique du film, mais je ne veux pas établir une carte routière verbale pour 2001 que tout spectateur se sentirait obligé de suivre sous peine de passer à coté de l'essentiel."</blockquote><div style="text-align: justify;">Ce monolithe noir, que l'on devine envoyé par une entité inconnue afin d'aider l'Homme à franchir une étape dans son évolution peut avoir aussi bien une origine extra-terrestre que divine, selon que l'on soit athée ou croyant. Clarke lui, emprunte la voie de la clarté et choisit d'expliquer. Il ne dit pas tout mais il donne suffisamment de clés pour que le lecteur ne soit pas perdu. Ce choix a des conséquences qui vont bien plus loin que la simple clarté du récit. Alors que Kubrick pose les questions "Qui sommes nous ?" et "Où allons nous ?" qui dépassent le cadre de la science fiction, Clarke se contente de réponde à la question "Sommes nous seul dans l'univers ?".</div><br />
<div style="text-align: justify;">On entend souvent, en parlant d'un livre et de son adaptation au cinéma, que le film est moins bien que le roman. 2001 est l'un des exemples les plus connu, avec Psychose d'Hitchcock, de film infiniment supérieur au roman. Encore une fois, le livre de Clarke n'est pas mauvais. Pour peu que vous le preniez pour ce qu'il est, il vous fera sans doute passer un agréable moment. Mais prendre ce livre pour un mode d'emploi du film c'est lui faire trop d'honneur et vous priver d'une expérience cinématographique unique. Voir 2001 c'est aussi accepter le risque de ne pas tout comprendre à la première vision.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>NB :</b> La traduction française de 2001, modifie le nom du célèbre ordinateur HAL en CARL. Le clin d'oeil à IBM n'a visiblement pas été compris par le traducteur. C'est cette traduction qui est disponible dans les éditions poches éditées par j'ai lu. L'intégrale du cycle des odyssées est également éditée par omnibus. Dans cette édition, la traduction de 2001 est toujours celle réalisée par Michel Demuth mais elle a été corrigée et HAL retrouve son nom. Sachant que cette édition ne vous coutera pas beaucoup plus cher que les quatre livres de poches et que vous aurez également en bonus les nouvelles "Rencontre à l'aube", "La sentinelle" et un très bon essai de Jacques Goimard en guise d'introduction, vous savez quoi acheter si vous voulez lire 2001 et ses suites. </div><br />
<a href="http://citriq.net/9782290308141"><img alt="CITRIQ" src="http://citriq.net/widget/4Ka.png" /></a><br />
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<b>Ils en parlent également :</b> <a href="http://www.traqueur-stellaire.net/2011/07/2001-odyssee-de-espace-arthur-clarke/" target="blank">Guillaume44</a>, <a href="http://www.anamor.fr/oeuvres/2001-l-odyssee-de-l-espace.html" target="blank">Anamor</a>, <a href="http://mesailleurs.com/2010/05/15/2001-lodyssee-de-lespace-arthur-c-clarke/" target="blank">El Jc</a><br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://rsfblog.canalblog.com/archives/2011/06/02/21284306.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="blank"><img border="0" height="188" src="http://3.bp.blogspot.com/-xId-uDXM7gI/TejgECxvErI/AAAAAAAABEg/xhTeJFuq9x0/s200/summer+star+wars.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Challenge Summer Star Wars Episode V</td></tr>
</tbody></table>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-7087443663107720602011-08-25T10:00:00.004+02:002011-08-25T10:00:04.671+02:00En route pour l'odyssée<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-2maud39445c/Tj-cpN3EkiI/AAAAAAAABL4/sjoTOj5yjLw/s1600/la+sentinelle.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://3.bp.blogspot.com/-2maud39445c/Tj-cpN3EkiI/AAAAAAAABL4/sjoTOj5yjLw/s400/la+sentinelle.jpg" width="248" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Contrairement à ce que beaucoup de personnes ont pu croire, le roman d'Arthur C. Clarke, 2001 l'odyssée de l'espace, n'est pas une novellisation du film de Stanley Kubrick. Les deux oeuvres ont été écrite en même temps. En fait, cette histoire était en gestation depuis de nombreuses années dans l'esprit d'Arthur C. Clarke et plusieurs nouvelles écrites longtemps avant le roman annonçaient déjà ce qui allait devenir un monument de la science fiction.</div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;"><b>La sentinelle.</b> Un scientifique raconte une de ses missions d'exploration sur la lune au cours de laquelle une mystérieuse pyramide noire a été découverte. Cette pyramide, il en est sur, est une sentinelle chargée d'avertir une race extra-terrestre lorsque l'humanité aura atteint un stade de son évolution lui permettant de voyager dans l'espace... Cette nouvelle est sans doute la plus connue de l'auteur puisqu'elle est considérée comme étant le point de départ de 2001, l'odyssée de l'espace. Le monolithe noir est ici une pyramide mais la trame de départ est bien là. Dans la dizaine de pages qui composent ce texte, on retrouve déjà l'ambiance inquiétante du livre et du film. Qui sont ces extra-terrestres ? Quelles sont leurs motivations ? La sentinelle n'a pas qu'un intérêt historique. C'est avant tout une excellente nouvelle qui arrive a raconter en peu de pages beaucoup de choses.</div><br />
<div style="text-align: justify;"><b>Rencontres à l'aube.</b> Des scientifiques d'un puissant empire galactique sur le déclin parcourent la galaxie à la recherche de formes de vie intelligentes. Ils arrivent sur la planète Terre et y découvrent une forme de vie pleine de promesses mais encore à l'état sauvage : l'Homme. Après avoir passé plusieurs journées à les étudier de loin, ils décident de se manifester et de rentrer en contact avec eux. Mais lorsqu'ils reçoivent l'ordre de rentrer au plus vite, les scientifiques décident de laisser à ces indigènes des cadeaux afin d'accélérer leur évolution. Cette nouvelle a été écrite à la fin des années 40 et a servie de base à la première partie de 2001, l'odyssée de l'espace. Arthur C. Clarke y développait déjà l'idée d'une intelligence extra terrestre ayant accéléré de développement de l'humanité. Toutefois, les motivations de ces scientifiques sont à peine abordées et le récit reste très superficiel. Une nouvelle sympa donc, mais qui n'a pas grand chose à offrir.</div><br />
<div style="text-align: justify;">C'est avec ces nouvelles que j'entame ma lecture du cycle des odyssées de l'espace d'Arthur C. Clarke, un cycle que je voulais lire depuis longtemps sans trop trouver la motivation. Il faut dire que je considère le film de Kubrick comme un chef d’œuvre de la science fiction et que je redoutais beaucoup cette lecture.</div><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://rsfblog.canalblog.com/archives/2011/06/02/21284306.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="blank"><img border="0" height="188" src="http://3.bp.blogspot.com/-xId-uDXM7gI/TejgECxvErI/AAAAAAAABEg/xhTeJFuq9x0/s200/summer+star+wars.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Challenge Summer Star Wars Episode V</td></tr>
</tbody></table>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-9923751155256859482011-08-23T18:55:00.001+02:002011-08-23T18:56:37.169+02:00Bios - Robert Charles Winson<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-FlEnA66-iUA/TjhbMDT090I/AAAAAAAABK8/LpaS1lxKdaQ/s1600/wilson_bios.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-FlEnA66-iUA/TjhbMDT090I/AAAAAAAABK8/LpaS1lxKdaQ/s400/wilson_bios.jpg" width="236" /></a></div><div style="text-align: center;"><b>Auteur :</b> <a href="http://www.robertcharleswilson.com/" target="blank">Robert Charles Wilson</a></div><div style="text-align: center;"><b>Editeur :</b> <a href="http://www.gallimard.fr/foliosf/" target="blank">Folio SF</a></div><div style="text-align: center;"><b>Pages :</b>308</div><div style="text-align: center;"><b>Prix :</b> 8,90€</div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Situé à quelques années-lumière de la Terre, Isis est un monde verdoyant à l'écosystème complexe. Un monde classé zone de biomenace de niveau 4. La moindre molécule de son biotope est capable de tuer un être humain au terme d'une terrifiante agonie. Et pourtant, Isis constitue la découverte la plus prometteuse de ce XXIIe siècle : berceau d'une vie fondamentalement différente, elle pourrait en miroir éclairer notre propre nature. Zoé Fisher a été conçue pour explorer Isis. Son organisme a été génétiquement optimisé pour s'adapter à l'environnement inhospitalier de cette planète ; sa personnalité patiemment construite autour de cette seule mission. Quels dangers imprévus Zoé affrontera-t-elle sur cette planète grandiose et meurtrière ? Devra-tille sacrifier son humanité pour en découvrir tous les secrets ? Dans la lignée de Solaris, de Stanislas Lem, BIOS nous invite à l'exploration vertigineuse d'un monde radicalement autre.</i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Voilà un livre bien étrange de Robert Charles Wilson. Je dis étrange non pas à cause de l'histoire dans laquelle on retrouve certains thèmes wilsoniens, l'idée d'une "entité" extra-terrestre omnisciente et omniprésente par exemple, mais à cause du traitement aux antipodes de ce à quoi l'auteur m'avait habitué. Lui qui est connu pour une science fiction "légère" laissant une place importante à l'humain est ici dans un registre différent puisque son personnage principal n'est autre qu'une planète. Tous les protagonistes humains de cette histoire, et ils sont nombreux, sont traités de façon très distante et froide. Aucun ne se détache réellement. Aucun ne parvient à gagner la sympathie du lecteur. Même Zoe Fisher qui est pourtant le personnage central de ce drame à l'échelle planétaire est froide comme un glaçon. Clone conçu en laboratoire, elle a eu une enfance difficile. Baladée d’orphelinats en laboratoires, elle a été façonnée depuis sa naissance par des multinationales pour en faire le personnage qu'elle est devenue, un être inapte aux relations humaines, programmée pour affronter l'environnement particulièrement hostile d'Isis. Et Isis n'est pas seulement hostile par son écosystème mortel, elle est également au cœur d'un imbroglio où se confrontent ambitions personnelles et intérêts politiques.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Il y a pas mal de bonnes idées dans ce livre, comme cette société humaine dirigée par de puissants conglomérats contrôlés par des "familles". J'ai beaucoup aimé également l'atmosphère étouffante et inquiétante. Les humains sont cloisonnés dans leur station spatiale, assiégés par un ennemi invisible et impitoyable. On nage en pleine paranoïa, d'autant plus que les motivations de chacun ne sont pas toujours claires. Tout cela n'est pas très original mais c'est bien traité. Mais malgré cela, je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal avec ce court de roman. Le traitement des personnages est froid, aucun ne m'a réellement touché. Le rythme est lent, il fait la part belle aux voix intérieures des différents protagonistes. J'ai en plus eu la désagréable impression durant toute la lecture que Wilson n'arrivait pas à choisir entre polar, planet opéra et hard sf. Il en résulte un livre qui se lis mais qui est un peu bancal. Et pour couronner le tout, le dénouement final est assez convenu et sans surprises. Bref, ca n'est clairement pas le meilleur livre de Wilson. C'est largement mieux que Darwinia mais très en dessous de Spin.</div><br />
<a href="http://citriq.net/9782070418602"><img alt="CITRIQ" src="http://citriq.net/widget/4Jc.png" /></a><br />
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<b>il en parle également :</b> <a href="http://efelle.canalblog.com/archives/2007/09/11/6173819.html" target="blank">efelle</a><br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://rsfblog.canalblog.com/archives/2011/06/02/21284306.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="blank"><img border="0" height="188" src="http://3.bp.blogspot.com/-xId-uDXM7gI/TejgECxvErI/AAAAAAAABEg/xhTeJFuq9x0/s200/summer+star+wars.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Challenge Summer Star Wars Episode V</td></tr>
</tbody></table>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-32132726899059844832011-08-05T22:33:00.000+02:002011-08-05T22:33:11.871+02:00On the road again<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-kYjGMG167Jw/TjxNYCCBAtI/AAAAAAAABLs/xTzQd5Sy2jM/s1600/Summer_Cocktail_Drinks.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="http://1.bp.blogspot.com/-kYjGMG167Jw/TjxNYCCBAtI/AAAAAAAABLs/xTzQd5Sy2jM/s400/Summer_Cocktail_Drinks.jpg" width="400" /></a></div><br />
<div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><b>Le blog prend la pause</b></span></div><br />
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<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Après avoir vu tout le monde partir, c'est maintenant mon tour de profiter de vacances bien méritées au bord de la piscine, un cocktail dans une main, un livre dans l'autre. Pendant trois semaines donc, le blog se met en pause ou plutôt au ralentis car même en vacances, j'ai toujours un bon livre près de moi. Jugez plutôt. Bref de belles lectures en perspective.</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-qSHie8xBPss/TjsOA8mjXzI/AAAAAAAABLg/LsREeHp3KCk/s1600/lecture-vacances.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="170" src="http://4.bp.blogspot.com/-qSHie8xBPss/TjsOA8mjXzI/AAAAAAAABLg/LsREeHp3KCk/s400/lecture-vacances.jpg" width="400" /></a></div>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-45074787030673736142011-08-01T02:13:00.001+02:002011-08-01T21:46:49.901+02:00La planète sauvage - René Laloux<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-0AcxhJrOeqM/TjW5lszyP4I/AAAAAAAABKk/JOyOSQMYLMw/s1600/la_planete_sauvage_original.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://4.bp.blogspot.com/-0AcxhJrOeqM/TjW5lszyP4I/AAAAAAAABKk/JOyOSQMYLMw/s400/la_planete_sauvage_original.jpg" width="285" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Sur la planète Ygam vivent les Draags, humanoïdes de douze mètres de haut. Ayant atteint les plus hautes sommes de la connaissance, ils mènent une existence de loisirs et de méditation. Ils possèdent de minuscules animaux familiers, les Oms. Tout commence lorsque Tiwa, fille du Grand Edile, adopte un bébé Om qu'elle baptise Terr...</i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Réalisé par René Laloux avec les graphismes de Roland Topor, la planète sauvage est un film d'animation librement adapté du roman de Stefan Wul, <a href="http://pitivier-blog.blogspot.com/2011/07/oms-en-serie-stefan-wul.html">Oms en série</a>. L'histoire est globalement celle du livre et raconte la confrontation entre deux civilisations, les Oms et les Draags. Cependant de nombreuses libertés ont été prises par rapport au roman. Tout d'abord, si dans le livre les oms se réfugiaient dans un de continents sauvages de la planète Ygam, dans le film c'est vers le seul satellite naturel de cette planète que les Oms partent au moyen de fusées. De même, dans le film, les Draags s'adonnent a des exercices de méditations qui vont prendre une importance considérable à la fin du récit. Cette invention, ainsi que la fin sensiblement différente donnent au film une touche beaucoup plus intellectuelle par rapport au livre. La métaphore sur le déclin des civilisations est toujours présente mais elle est enrobée d'une couche de poésie qui est totalement absente du roman de Wul.</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-goG4C2LTgEQ/TjW5slmtywI/AAAAAAAABKo/AGOx3MrE61k/s1600/planete-sauvage-01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="310" src="http://3.bp.blogspot.com/-goG4C2LTgEQ/TjW5slmtywI/AAAAAAAABKo/AGOx3MrE61k/s400/planete-sauvage-01.jpg" width="400" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">Le style graphique très prononcé qui est l’œuvre de Roland Toppor donne au film une personnalité très forte. René Laloux tenait absolument à s'éloigner du style Disney fait d’aplats de couleurs, trop connoté enfants. Il voulait proposer quelque chose de différent et alla même jusqu'à ne pas utiliser les techniques traditionnelles à base de feuilles de celluloïde sur lesquelles sont peintes les différents éléments constituant l'image finale. Il préféra travailler sur du papier ce qui donne à l'image une texture complètement différente mais complexifie le travail des animateurs et alourdit le budget. Cette difficulté plus un budget des plus serré explique sans doute pourquoi l'animation est parfois sommaire avec des personnages aux mouvements peu naturels.</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-GTKZSHulCXU/TjW5slDQEzI/AAAAAAAABKs/cXmM1Iv0es4/s1600/planete-sauvage-02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="307" src="http://4.bp.blogspot.com/-GTKZSHulCXU/TjW5slDQEzI/AAAAAAAABKs/cXmM1Iv0es4/s400/planete-sauvage-02.jpg" width="400" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">Le film fut un succès critique à sa sortie. Il remporta le prix du jury en 1973 à Cannes et la célébrité de Roland Toppor lui assura une couverture médiatique importante. Il est aujourd'hui considéré comme un classique du cinéma d’animation et de la science fiction. Et pourtant, je dois avouer que je ne l'aime pas. Je préfère largement la version de Wul. Je n'adhère absolument pas à la poésie du film et préfère le coté divertissant du livre. Je trouve même la fin du film assez raté voire ridicule. Quand aux graphismes de Toppor, je les trouve laids. Ajoutez à cela des animations basiques, une musique électronique du plus mauvais gout, de nombreuses longueurs alors que le film ne fait que 72 minutes et des acteurs qui semblent plus lire leur texte qu'interpréter un rôle, Jean Topart est à ce titre assez insupportable, cela fait beaucoup trop de points négatifs pour un seul film. J'avais déjà vu la planète sauvage il y a quelques années sans l’apprécier. Ma lecture récente de Oms en série m'a convaincu de lui donner une seconde chance. Cela sera très certainement la dernière. Ce n'est tout simplement pas ma tasse de thé et je préfère largement les maitre du temps, du même René Laloux, adapté également d'un roman de Wul.</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-6KiQ1z9BNcw/TjW5s24Z8dI/AAAAAAAABKw/tMlyBcaOqpQ/s1600/planete-sauvage-03.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="295" src="http://4.bp.blogspot.com/-6KiQ1z9BNcw/TjW5s24Z8dI/AAAAAAAABKw/tMlyBcaOqpQ/s400/planete-sauvage-03.jpg" width="400" /></a></div>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-32960045240824908272011-07-31T15:16:00.001+02:002011-07-31T15:17:51.096+02:00Oms en série - Stefan Wul<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-mCFA-tVD7ig/TjRU8VTmAeI/AAAAAAAABKY/I9nFE_-I3qo/s1600/Oms-en-serie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-mCFA-tVD7ig/TjRU8VTmAeI/AAAAAAAABKY/I9nFE_-I3qo/s400/Oms-en-serie.jpg" width="238" /></a></div><div style="text-align: center;"><b>Auteur :</b> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Wul" target="blank">Stefan Wul</a><br />
<b>Editeur :</b> <a href="http://www.gallimard.fr/foliosf/" target="blank">Folio SF</a><br />
<b>Pages :</b>185<br />
<b>Prix :</b> 5,10€</div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Que sont devenus les hommes ?<br />
Les survivants du grand cataclysme ont été recueillis par les draags, géants bleus aux yeux rouges, qui les ont emmenés sur leur planète, où le temps s'écoule beaucoup plus lentement que sur la Terre. Asservis, domestiqués, ils sont devenus des oms, des êtres dégénérés au service de leurs nouveaux maîtres. Mais peu à peu, menés par le jeune Terr, petit om d'une intelligence supérieure, ils retrouveront le goût de la liberté et affirmeront leur humanité face aux draags.</i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Après <a href="http://pitivier-blog.blogspot.com/2011/07/rayons-pour-sidar-stefan-wul.html">Rayons pour Sidar</a>, voici à nouveau un excellent livre de Stefan Wul. Le propos est pourtant cette fois différent puisque ce roman n'est pas à proprement parlé un Planet-Opera bien qu'il nous permettre de découvrir une planète étrange, Ygam, peuplée par les Draags, des créatures de douze mètres de haut ayant ramené de la planète Terre les oms qu'ils ont domestiqué pour en faire des animaux de compagnie. Les oms ont pourtant eu un passé glorieux sur leur planète d'origine. Leur civilisation était florissante mais faute d'émulation et de compétition celle ci a décliné et les oms sont retourné à l'état sauvage. Jusqu'au jour où un om domestique, Terr, prend conscience de sa condition et s’échappe pour rapidement devenir le leader des oms "sauvages". Plus petits et plus faibles que les Draags, les oms sont plus nombreux et plus dynamiques et vont rapidement s'organiser jusqu'à devenir une menace. Dès lors, l'affrontement entre les oms et les Draags semble inévitable.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Si la construction du roman est classique, trois parties que l'on pourrait titrer l'éveil, l'émancipation et l'affrontement, Stefan Wul mène parfaitement sa barque pour livrer au final une histoire très plaisante à lire. Le style de l'auteur est toujours le même, un rythme qui ne faiblit pas, un plaisir de lecture évident, de nombreuses ellipses narratives et tout comme avec Rayon pour Sidar, une fin improbable mais totalement assumée par l'auteur qui va jusqu'au bout de son idée, parfois maladroitement mais avec une sincérité qui finit par emporter l'adhésion du lecteur. Oms en série est un excellent divertissement, pas prétentieux pour un sou, avec en toile de fond une réflexion sur le déclin des civilisations et une conclusion, certes utopique et naïve, mais qui, dans le contexte de la guerre froide, peut se comprendre facilement.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">A noter que ce livre a été adapté au cinéma par René Laloux et Roland Topor dans un film d'animation, la planète sauvage, primé à Cannes en 1973 avec le prix spécial du jury.</div><br />
<a href="http://citriq.net/9782070415601"><img alt="CITRIQ" src="http://citriq.net/widget/4F5.png" /></a><br />
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<b>ils en parlent également :</b> <a href="http://efelle.canalblog.com/archives/2008/01/13/7551558.html" target="blank">efelle</a>, <a href="http://www.valunivers.fr/science-fiction-sf/stefan-wul-oms-en-serie/" target="blank">valunivers</a><br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://rsfblog.canalblog.com/archives/2011/06/02/21284306.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="blank"><img border="0" height="188" src="http://3.bp.blogspot.com/-xId-uDXM7gI/TejgECxvErI/AAAAAAAABEg/xhTeJFuq9x0/s200/summer+star+wars.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Challenge Summer Star Wars Episode V</td></tr>
</tbody></table>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-32557194762465862072011-07-30T19:19:00.002+02:002011-07-30T21:14:06.712+02:00Rayons pour Sidar - Stefan Wul<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-go4cul6XUzo/TjHgRVqiFPI/AAAAAAAABKM/aucIrs35t00/s1600/rayons+pour+sidar.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://3.bp.blogspot.com/-go4cul6XUzo/TjHgRVqiFPI/AAAAAAAABKM/aucIrs35t00/s400/rayons+pour+sidar.jpg" width="238" /></a></div><div style="text-align: center;"><b>Auteur :</b> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Wul" target="blank">Stefan Wul</a><br />
<b>Editeur :</b> <a href="http://www.gallimard.fr/foliosf/" target="blank">Folio SF</a><br />
<b>Pages :</b>212<br />
<b>Prix :</b> 5,70€</div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Les Terriens doivent céder la planète Sidar aux Xressiens, des rats humanoïdes connus pour leur agressivité. Le physicien Lorrain est le dernier recours avant que les Sidariens ne soient exterminés par les envahisseurs. Mais il doit d'abord retrouver Lionel, son robot, son double électronique quasi indestructible, qu'il avait envoyé sur Sidar pour une mission secrète. Une course contre la montre commence alors pour Lorrain qui devra affronter seul, ou presque, la faune et la flore hostiles de l'étrange planète. Rayons pour Sidar est un roman de science-fiction divertissant et profond où, comme toujours chez Stefan Wul, aventure et exotisme ont la part belle. </i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Troisième roman de Stefan Wul, Rayons pour Sidar est un excellent planet opera qui comporte tous les ingrédients du genre. On y suit Lorrain et son double robotique Lionel dans une course effrénée contre le temps pour sauver la planète Sidar de l’envahisseur Xressien. Le récit est constitué pour l'essentiel de scènes d'exploration et de rencontres avec la faune et la flore de la planète. C'est l'occasion pour Stefan Wul de se lancer dans de nombreuses descriptions des paysages et des coutumes de la population indigène. Comme toujours, les livres de Stefan Wul se lisent très rapidement. Une place importante est faite à l'action et l'auteur n’hésite pas user à de nombreuses reprises d'éllipses narratives afin d’alléger son récit. L'histoire y gagne indéniablement en rythme mais y perd parfois en cohérence. Certaines scènes sont un peu gratuites et tombent comme un cheveux sur la soupe. Mais l'ensemble reste plaisant à lire et est beaucoup moins bête qu'on ne pourrait le croire. Stefan Wul a longtemps été considéré comme un écrivain de seconde zone sans talent publié dans une collection au rabais. Et pourtant sans prétendre que ce livre se hisse au niveau des chef d’œuvre de la science fiction, il est bien plus qu'un simple roman de gare. Il y a souvent dans les romans de Stefan Wul de bonnes idées même si elles ne sont pas toujours bien exploitées, comme par exemple un système de communication entre humains et extra terrestres basé sur la musique. Et puis même si les romans de Stefan Wul sont empreint d'une certaine naïveté cela ne l’empêche pas parfois d'être de dépasser le stade du simple divertissement pour aborder des thèmes plus sérieux. Rayons pour Sidar traite par exemple de façon assez approfondie du double robotique, de l'intelligence des robots et de la relation assez étroite, proche de l'amour, qui s’établit entre le celui ci et son maitre. Le thème du colonialisme est également présent. Même si Stefan Wul a toujours nié faire de la politique dans ses livres, Rayons pour Sidar fut écrit en pleine guerre d'Algérie et cet aspect ne peut donc être totalement ignoré.</div><blockquote>- Le plus ahurissant, c'est que l'un des prétextes à leurs revendications se basait sur notre colonialisme.<br />
- Je ne comprends pas bien le sens de ce mot.<br />
- Oh c'est un vieux vocable du vingtième siècle, remis recemment à la mode pour traduire une expression xressienne n'ayant pas d'autres équivalents dans la notre. Cela signifie à peu près : abus de pouvoir sur les autochtones.</blockquote><div style="text-align: justify;">Et puis Stefan Wul c'est une écriture vivante caractérisée par de belles descriptions, un sens de la métaphore, une place importante accordée à la science, des formules chocs.</div><blockquote>Lorrain regarda son bras avec inquiétude et pensa qu'on parlait beaucoup de mourir dans le pays. </blockquote><div style="text-align: justify;">Rayons pour Sidar est donc un excellent divertissement, un livre intelligent écrit par un auteur qui mérite d'être redécouvert. C'est un voyage dépaysant, emprunt d'exotisme et d'humanisme. Une réussite assurément.</div><br />
<a href="http://citriq.net/9782070345472"><img alt="CITRIQ" src="http://citriq.net/widget/4F1.png" /></a><br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://rsfblog.canalblog.com/archives/2011/06/02/21284306.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="blank"><img border="0" height="188" src="http://3.bp.blogspot.com/-xId-uDXM7gI/TejgECxvErI/AAAAAAAABEg/xhTeJFuq9x0/s200/summer+star+wars.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Challenge Summer Star Wars Episode V</td></tr>
</tbody></table>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-27688307682976926422011-07-28T23:28:00.004+02:002011-08-28T10:51:38.238+02:00Qu'a t'elle vu la femme de Loth - Ioanna Bourazopoulou<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-1OPaDb9MpC4/Ti3ZpBY0yQI/AAAAAAAABKA/HzMAIN-rSws/s1600/la-femme-de-loth.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://3.bp.blogspot.com/-1OPaDb9MpC4/Ti3ZpBY0yQI/AAAAAAAABKA/HzMAIN-rSws/s400/la-femme-de-loth.jpg" width="241" /></a></div><div style="text-align: center;"><b>Auteur :</b> Ioanna Bourazopoulou<br />
<b>Editeur :</b> <a href="http://www.ginkgo-editeur.fr/" target="blank">Ginkgo</a><br />
<b>Pages :</b> 422<br />
<b>Prix :</b> 23€</div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Un cataclysme a englouti l'Europe du Sud et le Proche-Orient, et Paris est devenu un port méditerranéen. Du côté de la Mer Morte, frappée à nouveau quarante siècles après la disparition de Sodome et Gomorrhe, la terre s'ouvre et un mystérieux sel violet en jaillit. Son goût et ses propriétés en font une denrée indispensable à tous, qui se vend à prix d'or.</i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Oublions tout de suite l'impossibilité technique du postulat de départ, un débordement de la méditerranée qui engloutis une partie de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique et qui transforme Paris en ville côtière. Ioanna Bourazopoulou ne fait pas dans la science fiction "réaliste". Je ne suis même pas certain que le troisième roman de cet auteur grec, le premier qui sort en France, puisque être qualifié de science fiction. Quoi qu'il en soit, ce roman nous permet de suivre plusieurs personnages. Philéas Book, un journaliste travaillant pour le times et résidant à Paris. Il est chargé par la Compagnie, une mystérieuse société exploitant les mines de sel violet de le mère noire, d'étudier six lettres écrites par six de ses employés. Ces employés ce sont des notables de la "colonie" qui exploite les mines de sel pour le compte de la Compagnie. Ces six notables retrouvent un matin le Gouverneur de la colonie mort sur son lit. Ne sachant que faire, la compagnie n'ayant pas prévu ce cas de figure, et ayant peur pour leur situation et leurs privilèges, ils vont se retrouver embarqué dans des situations aussi incroyables que pitoyables où chacun va essayer de tirer la couverture pour soi.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Le thème de ce roman n'est pas nouveau. Ioanna Bourazopoulou nous raconte l'histoire d'une société entièrement dirigée par une entreprise, la "Compagnie", omnisciente et omniprésente. Ces six notables symbolisent ces fonctionnaires déshumanisés qui ne pensent plus et agissent comme des pantins. Et tout de suite on pense à Orwell et 1984, sauf que Ioanna Bourazopoulou serait plus proche de Terry Gilliam et de son Brazil. Si dans le film de Gilliam c'était une mouche qui apportait le chaos, ici c'est un gouverneur qui a eu la fâcheuse idée de mourir. Et nos six notables, confrontés à une situation que ne prévoit pas le sacro-saint règlement de la "Compagnie" vont donner libre court à leurs instincts les plus bas pour cacher cette mort et préserver leurs petits privilèges, ce qui donne lieux durant la première partie du roman à des scènes totalement surréalistes d'un humour noir et féroce. Ioanna Bourazopoulou n'a pas peur de la surenchère et va même très loin. Elle aurait pu très facilement sombrer dans le ridicule mais parvient à trouver le ton juste pour rester crédible, drôle et grinçante. Elle continue même à nous surprendre puisque passé la première moitié du roman, celui change petit à petit. Ces six personnages plus un septième arrivé en cours de route se livrent à un jeu de dupes. Qui manipule qui ? Qui ment ? Qui dit la vérité ? On en vient à douter de tout jusqu'à un final très "Usual Suspects".</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le roman se dévore avec gourmandise et les pages tournent tellement on est happé par l'histoire. La majeure partie du roman est épistolaire. Les chapitres sont une succession d'extraits des lettres écrites par les six notables à la compagnie. Ce choix, loin d'être artificiel, est l'un des atouts du livre puisqu'il alimente cette atmosphère de suspicion permanente. Chacun relatant les évènements d'une façon assez peu objective. Ces lettres sont aussi l'occasion pour le lecteur de mieux comprendre les personnages. Ils ont tous un passé trouble et sont bien plus qu'ils ne le laissent croire. Et même si ils sont ignobles et pathétiques, ils n'en restent pas moins attachants et humains. Ce roman est donc pour moi une très bonne surprise. C'est drôle, grinçant, assez imprévisible et surtout l'histoire est servie par une galerie de personnages absolument épatants. Une excellente lecture qui s'est faite dans le cadre d'un partenariat avec le site babelio. </div><br />
<div id="Bcorps" style="border: 1px solid #cccccc; padding: 10px 5px 10px 5px; width: 150px;"><div class="Belement" style="list-style: none; margin: 0px; overflow: hidden; padding: 10px; text-align: center;"><div class="Bcouv"><a href="http://www.babelio.com/livres/Bourazopoulou-La-femme-de-Loth/269074"><img alt="La femme de Loth par Ioànna Bourazopoùlou" src="http://www.babelio.com/couv/26_1360898.jpeg" style="background-color: white; border-width: 1px; border: 1px solid #cccccc; padding: 3px; width: 80px;" title="La femme de Loth par Ioànna Bourazopoùlou" /></a></div><div class="Boeuvre" style="font-family: arial,sans-serif; font-size: 13px; font-weight: bold; margin: 0px 3px 5px 5px;"><a href="http://www.babelio.com/livres/Bourazopoulou-La-femme-de-Loth/269074" style="text-decoration: none;">La femme de Loth</a></div><div class="Bnote"><a href="http://www.babelio.com/livres/Bourazopoulou-La-femme-de-Loth/269074"><img alt="La femme de Loth" border="0" src="http://www.babelio.com/images/Star4.gif" style="border: none; width: 100px;" title="La femme de Loth" /></a></div><div class="Bauteur" style="color: grey; font-size: 12px; margin: 0px 3px 5px 5px;"><a href="http://www.babelio.com/auteur/Ioanna-Bourazopoulou/139848" style="text-decoration: none;">Ioànna Bourazopoùlou</a></div><div class="Bspacer" style="clear: both;"></div></div><div class="Bfooter" style="clear: both; font-size: 0.8em; margin: 0px; padding: 5px; text-align: center;">Critiques et infos sur <a href="http://www.babelio.com/">Babelio.com</a></div></div><br />
<b>il en parle également :</b> <a href="http://quoideneufsurmapile.blogspot.com/2011/07/les-idiots.html">Gromovar</a><br />
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<a href="http://citriq.net/9782846790932"><img alt="CITRIQ" src="http://citriq.net/widget/4EC.png" target="blank" /></a><br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://ledragongalactique.blogspot.com/2010/12/challenge-fins-du-monde.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="blank"><img border="0" height="205" src="https://lh6.googleusercontent.com/-JHcqLcUAfso/TP_pazCTH0I/AAAAAAAAAjk/LXm0G38x_-4/s320/challenge_fin_du_monde_apocalypse_post-apo_7.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Challenge Fins du monde</td></tr>
</tbody></table>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-23581156159422345922011-07-27T23:29:00.002+02:002011-08-28T10:52:46.261+02:00Bifrost numéro 63<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-kXtS-r3KItc/TiHPXOhmkmI/AAAAAAAABJo/gLvMy7F80rY/s1600/bifrost63.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://1.bp.blogspot.com/-kXtS-r3KItc/TiHPXOhmkmI/AAAAAAAABJo/gLvMy7F80rY/s400/bifrost63.jpg" width="285" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Quelle belle ville ! se disait Bjska. A la contempler, on ne pouvait que remarquer cette qualité irrésistible. En tant que Médecin de Ville appelé à la traiter, il trouvait cette beauté déchirante. Sans cesse, il songeait aux individus qui tenaient cet endroit pour leur chez-soi, ces deux cent quarante-et-un mille humains tous confrontés à la perspective de devenir de simples sans-abris. Depuis la péninsule boisée protégeant le port, le regard de Bjska franchissait un bras d’eau. La chiche lumière de la fin d’après-midi prêtait au paysage une dominante rouille. Il cherchait des défauts, mais, à cette distance, on ne voyait même pas les rapiéçages appliqués avec goût. Pourquoi m’a-t-on choisi pour ce travail ? s’interrogea-t-il. Si seulement ces imbéciles avaient bâti une ville laide !</i></div><br />
<i>Frank Herbert</i><br />
<i>Mort d’une ville</i><br />
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<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Ce numéro 63 de la revue Bifrost est une édition consacrée à l'un des plus grands écrivains américains de science fiction, Frank Herbert, le créateur de Dune. C'est un numéro que j'attendais avec beaucoup d'impatience car je dois l'avouer, je n'ai jamais lu de Frank Herbert. Dune m'a toujours fait un peu peur de part sa densité, sa complexité et une certaine austérité, sans doute imaginaire, qui ne m'encourageait pas à commencer cette saga.<br />
<br />
Comme tout Bifrost qui se respecte, celui ci commence par des nouvelles qui sont ici au nombre de quatre.</div><br />
<b>Semence - Frank Herbert</b><br />
<div style="text-align: justify;">Une nouvelle sympa du maitre, assez courte, qui raconte l'histoire d'un groupe de colons sur une planète inhospitalière. Un texte emprunt d'écologie, thème important dans la bibliographie de l'auteur.</div><br />
<b>Le clin d'oeil du héron - Jean Claude Dunyach</b><br />
<div style="text-align: justify;">Un curieux personnage qui se prétend magicien fait découvrir à deux sœurs un Amsterdam assez surprenant. Cette nouvelle est assez intrigante. J'ai eu du mal à rentrer dedans mais je dois avouer qu'au final elle m'a bien plu. Il y a un petit quelque chose de Gaiman dans ce texte par sa façon à se situer dans un entre deux, entre réel et fantastique, entre le Amsterdam que tout le monde connait et celui plus secret, plus underground et plus mystérieux.</div><br />
<b>Exorciser ses fantômes - Eric Brown</b><br />
<div style="text-align: justify;">Le commandant d'un vaisseau spatial est embauché par une femme mystérieuse pour la conduire sur Serimion, une ancienne colonie humaine aujourd'hui habitée exclusivement par une race extra-terrestre. Un texte agréable au dénouement faussement original. Mais ça fonctionne bien et c'est le principal. </div><br />
<b>Mort d'une ville - Frank Herbert</b><br />
<div style="text-align: justify;">Ce texte est un petit évènement puisqu'il n'a jamais été publié en France auparavant. Mais c'est un petit évènement qui est qualifié de "mineur" par la rédaction de Bifrost. J'ai envie de dire que le terme est poli car moi j'ai laissé tomber avant la fin de la 3eme page tellement j'ai trouvé ce que j'ai lu abscons.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Après une cinquantaine de pages de critiques littéraires, on s'attaque au plat de résistance de ce Bifrost. Un dossier assez complet de 60 pages sur Frank Herbert qui s'articule en sept points.</div><br />
<b>Frank Herbert : de sable, d'eau et d'épice, par Charles Moreau</b><br />
<div style="text-align: justify;">Ce dossier ne pouvait commencer sans une biographie de Frank Herbert celle ci est plutôt bien faite et tente d'expliquer la naissance des grands thèmes de l’œuvre du créateur de Dune. Une très bonne entrée en matière. </div><br />
<b>I miss you, Frank and Bev, par Philippe Hupp</b><br />
<div style="text-align: justify;">Un témoignage de Philippe Hupp qui a bien connu Frank Herbert durant 10 ans. L'intérêt de cet article est assez anecdotique. On y apprend pas grand chose sur l'auteur et son œuvre mais cela reste quand même intéressant.</div><br />
<b>La genèse de Dune, par Frank Herbert</b><br />
<div style="text-align: justify;">Frank Herbert nous parle avec ses mots de son œuvre maitresse et de sa genèse. Évidement, ce texte est un trésor pour toute personne qui s’intéresse un tant soit peu à Dune.</div><br />
<b>Livres de sable : mosaïques de Dune, par Claude Ecken</b><br />
<div style="text-align: justify;">Le gros morceau de ce dossier Frank Herbert. 16 pages où Claude Ecken décortique Dune en long en large et en travers. Un article qui s'adresse quand même plus aux fans qu'aux néophytes.</div><br />
<b>Le Dune de David Lynch, par Ugo Bellagamba</b><br />
<div style="text-align: justify;">Dans cet article, Ugo Bellagamba tente l'impossible : réhabiliter le film de David Lynch tant décrié par un peu tout le monde. L'intention est noble autant que casse gueule et Ugo Bellagamba s'en sort bien. Évidement que Dune n'est pas le ratage que certains veulent faire croire. Après sur le plan cinématographique Ugo Bellagamba n'est pas totalement convainquant. Il surestime également beaucoup l'importance que Lynch accorde au livre qu'il ne connaissait pas avant de travailler sur son adaptation.</div><br />
<b>Guide de lecture herbertien</b><br />
<div style="text-align: justify;">Une dizaine de romans, hors Dune, chroniqués. Parce que Frank Herbert n'a pas écrit que sur Arakis. A la fin, Alain Sprauel dresse une bibliographie complète de l'œuvre d'Herbert.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Ce numéro spécial Frank Herbert tient donc toutes ses promesses. Le dossier est de qualité et dresse un portrait complet de l'auteur qui n'a fait que confirmer ce que je sais déjà depuis longtemps... Il va falloir à un moment ou à un autre que je lise Dune. D'ici la fin de l'année peut être ? Ça serait une bonne résolution.</div><br />
<a href="http://citriq.net/9782913039605"><img alt="CITRIQ" src="http://citriq.net/widget/4El.png" /></a><br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://rsfblog.canalblog.com/archives/2011/06/02/21284306.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="blank"><img border="0" height="302" src="http://3.bp.blogspot.com/-xId-uDXM7gI/TejgECxvErI/AAAAAAAABEg/xhTeJFuq9x0/s320/summer+star+wars.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Challenge Summer Star Wars Episode V</td></tr>
</tbody></table>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-5415229654792948142011-07-11T11:50:00.000+02:002011-07-11T11:50:58.906+02:00Ballada Triste<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-FU6wzISTi3w/ThFmf06xAvI/AAAAAAAABGk/Yfa5xW-bvwA/s1600/ballada+triste.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://4.bp.blogspot.com/-FU6wzISTi3w/ThFmf06xAvI/AAAAAAAABGk/Yfa5xW-bvwA/s400/ballada+triste.jpg" width="300" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Dans l’enceinte d’un cirque, les singes crient sauvagement dans leur cage tandis qu’à l’extérieur, les hommes s’entretuent sur la piste d’un tout autre cirque : la guerre civile espagnole. Recruté de force par l’armée républicaine, le clown Auguste se retrouve, dans son costume de scène, au milieu d’une bataille où il finira par perpétrer un massacre à coup de machette au sein du camp national. Quelques années plus tard, sous la dictature de Franco, Javier, le fils du clown milicien, se trouve du travail en tant que clown triste dans un cirque où il va rencontrer un invraisemblable panel de personnages marginaux, comme l’homme canon, le dompteur d’éléphants, un couple en crise, dresseurs de chiens mais surtout un autre clown : un clown brutal, rongé par la haine et le désespoir, Sergio. Les deux clowns vont alors s’affronter sans limite pour l’amour d’une acrobate, la plus belle et la plus cruelle femme du cirque : Natalia.</i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Dans la longue liste des cinéastes espagnols qui déferlent régulièrement sur nos écrans (Pedro Almodovar, Jaume Balaguero, Paco Plaza, Alejandro Amenabar, Juan Antonio Bayona), Alex de la Iglesia n'est peut être pas le plus connus mais il n'est pas non plus le moins intéressant et il a su, au fils des ans, conquérir un public de fidèles comme lui amoureux de cinéma de genre. Après un intermède en langue anglaise (Crimes à Oxford) où il s'est un peu perdu, le voici qui revient plus en forme que jamais avec un film magnifique, récompensé dans de nombreux festivals dont celui de Venise, Balada Triste, le plus belle hommage jamais rendu aux films de monstres.</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-zwVgtb5_Dlw/ThLte0vi4WI/AAAAAAAABHA/-tVRDC-0qLo/s1600/ballada-triste_01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="425" src="http://4.bp.blogspot.com/-zwVgtb5_Dlw/ThLte0vi4WI/AAAAAAAABHA/-tVRDC-0qLo/s640/ballada-triste_01.jpg" width="640" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">Dans Balada Triste, c'est avant tout l'histoire de l'Espagne qui nous est racontée, et plus particulièrement un épisode noir de cette histoire : le franquisme. Sur plus de 40 ans de temps, nous allons suivre Javier dont le père, clown dans un cirque, est mort dans les prisons de Franco pour s'être battu, enrôlé de force, du coté des républicains. Une fois adulte, Javier est rattrapé par la tradition familiale est devient clown à son tour, mais il sera clown blanc car, ayant eu son enfance volée par la guerre, il ne sait pas faire rire. Il rencontrera Natalia, une acrobate dont il tombera follement amoureuse bien que celle si soit en couple avec Sergio, la star du cirque, un clown alcoolique et violent. Javier et Sergio vont s'affronter pour la belle dans un combat noir, violent et sans merci qui sombrera dans la folie.</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-DxdsQvI_ok8/ThrGpCQHCYI/AAAAAAAABJI/7oG9gpnCqBs/s1600/balada-triste-1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="426" src="http://4.bp.blogspot.com/-DxdsQvI_ok8/ThrGpCQHCYI/AAAAAAAABJI/7oG9gpnCqBs/s640/balada-triste-1.jpg" width="640" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">Que les plus pessimistes se rassurent. Alex de la Iglesia est toujours là, toujours vivant et toujours passionné de cinéma. Et pourtant, après un épisode anglais assez terne on pouvait craindre le pire, mais ce Balada Triste remet les pendules à l'heure. Alex de la Iglesia est l'un des cinéastes les plus passionnant et passionné du moment. Un amoureux du cinéma de genre qui en explore les différentes thématiques et y rajoute sa touche personnelle faite d'humour noir et méchant. Dans 800 balles, c'était le western Spaghetti qu'il passait au crible. Dans Balada Triste, Alex de la Iglesia rend un vibrant et magnifique hommage aux films de monstres. On pense bien sur d'emblée à <a href="http://www.imdb.com/title/tt0022913/">Freaks, la monstrueuse parade</a>, le chef d'oeuvre de Tod Browning, mais également Frankenstein et King Kong. Les références sont nombreuses et se retrouvent également dans l'atmosphère générale du film, sa photographie si particulière à base de couleurs délavées qui font penser des fois à un noir et blanc, ses effets spéciaux d'un autre age à base de décors en carton patte et de CGI volontairement pauvres, même le jeu des acteurs a quelque chose d'un autre temps, un peu théâtral, un brin surjoué. </div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-qBjDdos-ohQ/ThLte44gb9I/AAAAAAAABHE/kfQrk_VA7hU/s1600/ballada-triste_03.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="370" src="http://1.bp.blogspot.com/-qBjDdos-ohQ/ThLte44gb9I/AAAAAAAABHE/kfQrk_VA7hU/s640/ballada-triste_03.jpg" width="640" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">Le film d'Iglesia baigne dans un humour noir et grinçant omniprésent. Le héro typique d'Alex de la Iglesia et mesquin et cynique. Et parce qu'il ne s'en rend pas compte, il est souvent drôle (le crime farpait, mes chers voisins). A travers lui, Alex de la Iglesia épingle les travers de la société et Balada Triste n'échappe pas à la règle, d'autant plus que le thème du monstre se prête parfaitement à l'exercice. Certes, voir ce triangle amoureux se détruire jusque dans un final drôle, tragique et grotesque à la fois a quelque chose de jouissif, mais derrière ces protagonistes, le vrai monstre dont Alex de la Iglesia veut parler c'est Franco et un régime qui a mis l'Espagne à feu et à sang. Et dans cet exercice de style, Balada Triste a un petit quelque chose de pasolinien, notamment avec le personnage du Colonel Salcedo, qui comme les notables des 120 jours de sodome, humilie pour le plaisir et rabaisse les gens au rang d'objet car il en a le pouvoir.</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-3lp9XmxjOoM/ThLteT5CvyI/AAAAAAAABG8/HTe3Wi2J5J4/s1600/ballada-triste_02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="382" src="http://3.bp.blogspot.com/-3lp9XmxjOoM/ThLteT5CvyI/AAAAAAAABG8/HTe3Wi2J5J4/s640/ballada-triste_02.jpg" width="640" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">Balada Triste ne plaira sans doute pas à tout le monde. Trop de références d'un autre temps, un humour spécial, un peu tarte à la crème parfois (normal pour un film avec des clowns), un univers très marqué mais qu'importe. Ceux qui accrocheront au film trouveront dans Balada Triste un joyau rare, un petit bijou de cinéma qu'il faut chérir et adorer de peur qu'un jour il n'y en ai plus. Un film d'une grande beauté formelle (superbe scène d'ouverture) au propos intelligent et interprété magistralement par des acteurs, des gueules plutôt, filmés amoureusement en gros plan comme le faisait Sergio Leone. Si vous avez loupé Balada Triste au cinéma, ne le loupez pas en dvd. Les films de cette qualité sont bien trop rares.</div><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="390" src="http://www.youtube.com/embed/zTfa2Wu4Tx4" width="640"></iframe>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-63047092447405898142011-07-07T10:17:00.001+02:002011-07-07T10:22:07.897+02:00Grandville mon amour - Bryan Talbot<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-NENzbu1LtZ0/ThVhPDQOU5I/AAAAAAAABHc/gN4uhKOXG5c/s1600/grandville-mon-amour-cover.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://2.bp.blogspot.com/-NENzbu1LtZ0/ThVhPDQOU5I/AAAAAAAABHc/gN4uhKOXG5c/s400/grandville-mon-amour-cover.jpg" width="282" /></a></div><div style="text-align: center;"><b>Scénariste :</b> <a href="http://www.bryan-talbot.com/" target="blank">Bryan Talbot</a><br />
<b>Dessinateur :</b> <a href="http://www.bryan-talbot.com/" target="blank">Bryan Talbot</a><br />
<b>Editeur :</b> <a href="http://www.darkhorse.com/" target="blank">Dark Horse</a><br />
<b>Pages :</b> 96<br />
<b>Prix :</b> 19.99$</div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Paris tremble. Le serial killer Mad Dog s'est échappé le jour même de son exécution. Et il n a qu une idée en tête : se venger de son ennemi juré, l'inspecteur LeBrock ! Épaulé par son ami le détective Ratzi, le fameux inspecteur de Scotland Yard va suivre la trace sanglante du tueur fanatique dans les rues sombres du Paris de la Belle Époque.</i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Que dire qui n'aurait pas déjà été dit lors de ma chronique de <a href="http://pitivier-blog.blogspot.com/2011/07/grandville.html">Grandville</a>, premier tome des aventures de l'inspecteur Lebrock ? Grandville mon amour possède toutes les qualités du premier volume : humour, action, violence, un duo (Lebrock et Ratzi) de grande qualité, un scénario palpitant. L'aspect Steampunk y est un peu moins présent, plus en retrait. Bryan Talbot s'est focalisé sur le scénario et à moins mis de drôles de machines un peu partout. Il y a peut être également un peu moins d'humour. L'histoire est plus noire, plus violente et plus intimiste. Mais c'est toujours aussi bon et c'est toujours un réel plaisir de retrouver l'inspecteur Lebrock. J'ai lu lors d'une interview que Bryan Talbot avait déjà en tête sept ou huit histoires. Si c'est vrai, je n'ai qu'une chose à dire : vite la suite....</div><br />
<div style="text-align: justify;">Comme je l'ai dit, le coté Steampunk est un peu moins présent dans ce volume. Je lui met donc la note de 4/5.</div><img border="0" height="78" src="http://3.bp.blogspot.com/-Y7izaTTVhPE/Tc0S8U9bHLI/AAAAAAAABB0/J4CnCPhphHo/s320/cogmeter4.jpg" width="320" /><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Et pour vous rendre compte des graphismes vraiment sympas et du style particulier (anthropomorphisme, violence) de Bryan Talbot, voici les six premières pages de Grandville mon amour.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-VRsY9qSbbZ4/ThVhPv4pKyI/AAAAAAAABHg/6k5ibapfx7Q/s1600/grandville1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://1.bp.blogspot.com/-VRsY9qSbbZ4/ThVhPv4pKyI/AAAAAAAABHg/6k5ibapfx7Q/s200/grandville1.jpg" width="146" /></a><a href="http://2.bp.blogspot.com/-oXpqXLuhmbU/ThVhQVAGU0I/AAAAAAAABHk/OtwQcRndXCM/s1600/grandville2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-oXpqXLuhmbU/ThVhQVAGU0I/AAAAAAAABHk/OtwQcRndXCM/s200/grandville2.jpg" width="138" /></a><a href="http://2.bp.blogspot.com/-p6fpBuDAlxM/ThVhRPc8a6I/AAAAAAAABHo/STeba-UJzbQ/s1600/grandville3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-p6fpBuDAlxM/ThVhRPc8a6I/AAAAAAAABHo/STeba-UJzbQ/s200/grandville3.jpg" width="139" /></a></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-Sp3tAl-L7UU/ThVhR1R6svI/AAAAAAAABHs/fB4o2aPadjg/s1600/grandville4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-Sp3tAl-L7UU/ThVhR1R6svI/AAAAAAAABHs/fB4o2aPadjg/s200/grandville4.jpg" width="140" /></a><a href="http://2.bp.blogspot.com/-RoiTwxJ8fJo/ThVhSW1lSxI/AAAAAAAABHw/mCvC38uyoQE/s1600/grandville5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-RoiTwxJ8fJo/ThVhSW1lSxI/AAAAAAAABHw/mCvC38uyoQE/s200/grandville5.jpg" width="137" /></a><a href="http://3.bp.blogspot.com/-c1P9qYtTAIE/ThVhVdV52EI/AAAAAAAABH0/Cyzhggzw7CU/s1600/grandville6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://3.bp.blogspot.com/-c1P9qYtTAIE/ThVhVdV52EI/AAAAAAAABH0/Cyzhggzw7CU/s200/grandville6.jpg" width="131" /></a></div><br />
<a href="http://citriq.net/9782811205317"><img alt="CITRIQ" src="http://citriq.net/widget/4yX.png" /></a><br />
<b>Il en parle également :</b> <a href="http://quoideneufsurmapile.blogspot.com/2011/06/de-mieux-en-mieux.html" target="blank">Gromovar</a><br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://defi-steampunk.blogspot.com/2011/04/bureau-des-inscriptions.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="213" src="http://2.bp.blogspot.com/-wtHkxv1YpmY/TbwDl500LAI/AAAAAAAAA-M/wLT2td7A5Q8/s320/Eye_Steampunk.png" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le défi Steampunk</td></tr>
</tbody></table>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-48100189699481797402011-07-05T17:36:00.003+02:002011-07-05T18:43:58.106+02:00Grandville - Bryan Talbot<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-2tyLAmZONV8/ThMWqRg8mNI/AAAAAAAABHQ/kwoAxRw9Yvg/s1600/Grandville.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://2.bp.blogspot.com/-2tyLAmZONV8/ThMWqRg8mNI/AAAAAAAABHQ/kwoAxRw9Yvg/s400/Grandville.jpg" width="288" /></a></div><div style="text-align: center;"><b>Scénariste :</b> <a href="http://www.bryan-talbot.com/" target="blank">Bryan Talbot</a><br />
<b>Dessinateur :</b> <a href="http://www.bryan-talbot.com/" target="blank">Bryan Talbot</a><br />
<b>Editeur :</b> <a href="http://www.darkhorse.com/" target="blank">Dark Horse</a><br />
<b>Pages :</b> 98<br />
<b>Prix :</b> 17.95$</div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Dans le Paris de la Belle Epoque, l'inspecteur LeBrock de Scotland Yard est sur la piste d'un mystérieux assassin.</i></div><div style="text-align: justify;"><i>Inspiré par le travail du caricaturiste français du XIX e siècle JJ Grandville et l'illustrateur de science-fiction Robida - sans parler de sir Arthur Conan Doyle, Rupert l'Ours et Quentin Tarantino -, Bryan Talbot fait une fois encore la preuve de son immense talent.</i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Pour ma première participation à ce défi Steampunk, je commence par une relecture, celle de Grandville, l'excellente BD de l'auteur anglais Bryan Talbot. Celui ci est assez méconnu du grand public et pourtant, c'est à mon sens (et pas qu'au miens) un artiste de première importance surtout connu pour son chef d'oeuvre, les aventures de Luther Arkwright, pièce maitresse de la bande dessinée underground qui a inspiré les plus grands de Alan Moore en passant par Mickael Moorcock. J'y reviendrais certainement un jour tant je considère cette œuvre comme une des meilleures BD qui existe. Mais en attendant, place à Grandville.</div><br />
<div style="text-align: justify;">L'histoire se situe donc dans le Paris de la belle époque, un Paris surnommé Grandville et capitale d'un Empire grand comme l'Europe conquis par un Napoléon qui n'a pas été battu par les anglais. Les anglais justement ont longtemps fait partie de cet empire et même s'ils ont gagné leur indépendance depuis, ils restent isolés politiquement. Quand un matin, le corps de Raymond Leigh-Otter est retrouvé sans vie chez lui, une balle dans la tête et une arme dans la main, tout le monde pense au suicide, sauf l'inspecteur Lebrock qui est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre. Il part donc pour Grandville, où se trouvait Leight-Otter la veille, avec son adjoint, le détective Ratzi. Il va y découvrir une gigantesque machination organisée par une confrérie secrète. </div><br />
<div style="text-align: justify;">Avec Grandville, Bryan Talbot nous livre encore un petit bijou de bande dessinée. L'univers est d'une grande richesse. L'aspect Steampunk y est pour beaucoup et ouvre les portes à des possibilités quasi infinies mais il n'y a pas que ça. Grandville c'est d'abord une histoire remarquablement bien écrite avec de l'action, des sentiments, des complots, des rebondissements... Tout cela en 98 pages sans que jamais on ne se sente à l'étroit. C'est également des personnages immédiatement attachants. L'inspecteur Lebrock, sorte de Vidocq anglais, mais également son assistant, Ratzi, avec qui il forme un couple qui a le potentiel de celui formé par Sherlock Holmes et le docteur Watson. Cet attachement immédiat que l'on éprouve pour ces personnages est à mon avis renforcé par le choix qu'a fait Bryan Talbot d'utiliser l’anthropomorphisme. Ce choix, qui est au départ un hommage au caricaturiste français J.J. Grandville, permet d'identifier immédiatement chaque personnage qui est représenté par un animal traduisant le mieux son caractère. Lebrock est ainsi dessiné sous les traits d'un blaireau, puissant et obstiné, son assistant Ratzi est un rat, malicieux et fouineur, quand aux méchants ils ont souvent les traits de renards, pitbulls ou bulldogs. Cette référence au caricaturiste français n'est qu'une parmi tant d'autres. Ainsi, on pourrait citer également le dessinateur et romancier de science fiction Albert Robida, mais aussi des références du monde de la BD comme Bécassine, Tintin et Milou, Spirou ou Rupert l'ours qui font des apparitions plus ou moins importantes. </div><br />
<div style="text-align: justify;">Bryan Talbot c'est également un style unique et novateur qui se rapproche énormément du cinéma et qui est caractérisé par un découpage très dynamique et précis qui se remarque plus particulièrement dans ses scènes d'action. Bryan Talbot utilise de nombreux codes du 7eme art comme par exemple une esthétisation de la violence que ne renierait pas Tarantino. Nombre de ses planches donnent également l'impression d'être construites comme un story board, chaque case devenant un plan et chaque planche une scène dans laquelle l'auteur utiliserait des techniques cinématographique comme le champ/contre-champ, le travelling ou le zoom. Cette impression est largement renforcée par le fait que Bryan Talbot s'interdit d'utiliser des onomatopées pour rendre compte des sons. Le style de Talbot est avant tout visuel.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Coté steampunk, les amateurs vont être servis. L'histoire ne se passe pas dans l'Angleterre victorienne mais dans la France de la belle époque. Cependant, tous les codes du genre y sont. Automates, dirigeables, et autres machines étranges fonctionnant à la vapeur se côtoient dans un univers essentiellement urbain. Certes Bryan Talbot aurait pu mettre plus de vapeur et de boulons dans ses planches mais je trouve pour ma part qu'il a su trouver le juste équilibre entre le coté graphique du Steampunk et un scénario de qualité avec une histoire bien construite et des personnages travaillés. Je lui donne donc la note maximale de cinq.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-zdAQCKA6myo/Tc0S8hF1MSI/AAAAAAAABB4/pFJxZl3byWg/s1600/cogmeter5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="78" src="http://4.bp.blogspot.com/-zdAQCKA6myo/Tc0S8hF1MSI/AAAAAAAABB4/pFJxZl3byWg/s320/cogmeter5.jpg" width="320" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">Un dernier mot enfin, pour vous parler des différentes éditions qui s'offrent à vous pour profiter de cette lecture. Si la majorité se dirigera naturellement vers l'édition française éditée avec beaucoup de soins par Milady, sachez tout de même que l'édition américaine est préférable en plus d'être de meilleure qualité car offrant une couverture toilée avec un effet relief du meilleur gout. Si je dis qu'elle est préférable c'est que Bryan Talbot s'amuse beaucoup des expressions françaises qu'il traduit littéralement en anglais. Il n'est ainsi pas rare de voir un personnage s'écrier "name of a god". Cette petite touche d'humour passe bien sur complètement à la trappe lors de la traduction. Toutefois, le niveau d'anglais sans être insurmontable est quand même assez élevé.</div><br />
<iframe width="480" height="390" src="http://www.youtube.com/embed/aqMuf2ejpok" frameborder="0" allowfullscreen></iframe><br />
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<a href="http://citriq.net/9782811202507"><img src="http://citriq.net/widget/4y4.png" alt="CITRIQ" /></a><br />
<b>Ils en parlent également :</b> <a href="http://quoideneufsurmapile.blogspot.com/2011/06/lestrade-en-beaucoup-mieux.html" target="blank">Gromovar</a>, <a href="http://a-c-de-haenne.eklablog.com/grandville-de-bryan-talbot-a2578564" target="blank">A.C de Haenne</a><br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://defi-steampunk.blogspot.com/2011/04/bureau-des-inscriptions.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="213" src="http://2.bp.blogspot.com/-wtHkxv1YpmY/TbwDl500LAI/AAAAAAAAA-M/wLT2td7A5Q8/s320/Eye_Steampunk.png" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le défi Steampunk</td></tr>
</tbody></table>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1662569854193686766.post-18469240932619656752011-07-05T10:33:00.002+02:002011-07-05T15:48:16.305+02:00La dernière colonie - John Scalzi<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-pVIIH1xw2T8/ThK9fTaXbxI/AAAAAAAABGw/DKMP6sy3eTg/s1600/la-derniere-colonie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://4.bp.blogspot.com/-pVIIH1xw2T8/ThK9fTaXbxI/AAAAAAAABGw/DKMP6sy3eTg/s400/la-derniere-colonie.jpg" width="295" /></a></div><div style="text-align: center;"><b>Auteur :</b> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Scalzi" target="blank">John Scalzi</a><br />
<b>Editeur :</b> <a href="http://www.l-atalante.com/" target="blank">L'atalante</a><br />
<b>Pages :</b> 381<br />
<b>Prix :</b> 18€</div><br />
<div style="text-align: justify;"><i>Je m'appelle John Perry. J'ai quatre-vingt-huit ans, dont soixante-quinze passés sur Terre, six dans les Forces de défense coloniale et bientôt huit comme colon sur la planète où je vis avec ma femme Jane, ex-lieutenant des Brigades fantômes, et ma fille adoptive Zoé. Ce monde, nous le quittons demain pour nous en aller fonder la nouvelle colonie de Roanoke. Etrange colonie, Roanoke, condamnée à l'isolement, un pion dans le jeu que mène l'arrogante Union coloniale contre les quatre cent douze espèces extraterrestres du Conclave. L'enjeu ? La survie d'une communauté de pionniers, mais aussi l'avenir de l'espèce humaine dans la Galaxie.</i></div><br />
<a name='more'></a><div style="text-align: justify;">On ne change pas une formule qui gagne. C'est exactement ce qui pourrait résumer ce livre, troisième volet de la série <a href="http://pitivier-blog.blogspot.com/2010/10/john-scalzi-le-vieil-homme-et-la-guerre.html">le vieil homme et la guerre</a> de John Scalzi. Après un second épisode, <a href="http://pitivier-blog.blogspot.com/2010/11/john-scalzi-les-brigades-fantomes.html">les brigades fantômes</a>, centré sur les forces spéciales et l’officier Jane Sagan, quel plaisir de retrouver John Perry, notre héros du premier livre, à présent retiré des forces de l'union coloniale et vivant en famille comme un simple colon avec femme et enfant. Le duo qu'il forme avec Jane Sagan fonctionne à merveille. A lui la finesse, l'humour et la diplomatie. A elle la force, l'efficacité et le punch. Le couple est caricatural c'est vrai mais tellement sympathique et efficace. Et c'est d'ailleurs deux adjectifs qui collent bien au roman. La dernière colonie est un Space Opera sympathique et efficace. John Scalzi n'invente rien. Les situations ont été vues et lues des dizaines de fois mais ça fonctionne. C'est rythmé et bien écrit. Il y a de l'action et de l'humour (souvent noir). Et derrière ce cocktail sympathique se cachent quelques thèmes qui apportent un brin de réflexion à l'ensemble. Si John Scalzi est toujours aussi virulent à l'encontre de l'armée qui est froide, manipulatrice et insensible, il aborde également cette fois ci d'autres thèmes comme le colonialisme. Et même si John Scalzi pêche un peu à la fin par excès avec une dernière bataille que j'ai trouvé un peu trop confuse et moins maitrisée dans son rythme, l'ensemble reste quand même un divertissement d'excellente qualité. Un roman idéal pour l'été.</div><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://rsfblog.canalblog.com/archives/2011/06/02/21284306.html" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" target="blank"><img border="0" height="187" src="http://3.bp.blogspot.com/-xId-uDXM7gI/TejgECxvErI/AAAAAAAABEg/xhTeJFuq9x0/s200/summer+star+wars.jpg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Challenge Summer Star Wars Episode V</td></tr>
</tbody></table><br />
<a href="http://citriq.net/9782841724093"><img src="http://citriq.net/widget/4xY.png" alt="CITRIQ" /></a>Pitivierhttp://www.blogger.com/profile/13512556340653794867noreply@blogger.com3