samedi 2 octobre 2010

John Scalzi - Le vieil homme et la guerre


J’ai fait deux choses le jour de mes soixante-quinze ans : je suis allé sur la tombe de ma femme. Puis je me suis engagé.
À soixante-quinze ans, l’âge requis, John Perry n’est pas le seul à intégrer les Forces de défense coloniale, billet pour les étoiles, mais sans retour. Rien ne le retient plus sur Terre. Combien d’années peut-il espérer vivre ? S’engager, c’est protéger l’expansion de l’humanité dans la Galaxie, retrouver une seconde jeunesse et, à l’issue du service, obtenir le statut de colon sur une planète nouvelle. Mais qu’advient-il réellement de ces recrues ?
Dans la lignée de Starship Troopers de Robert Heinlein et de La guerre éternelle de Joe Haldeman, John Scalzi, pour son premier roman, a été finaliste du prix Hugo et a obtenu le prix Campbell du meilleur nouvel auteur de s.-f. 


Si vous cherchez un bon roman de science fiction pas prise de tête avec de l'action, du rythme, de l'humour, du dépaysement, un brin de réflexion ne cherchez plus, vous l'avez trouvé. Le vieil homme et la guerre est tout cela. Un vrai bon space opéra pop-corn.

Ce roman se lis avec gourmandise. Tout est fait pour divertir le lecteur. Les personnages sont simples et tout de suis identifiables. L'auteur va à l'essentiel. Même si il suit le cheminement traditionnel de ce type d'histoire (engagement/entrainement/combats), la prime est donnée à l'efficacité. Par exemple, lors des combats on arrive au coeur de la bataille direct. L'auteur ne perd pas de temps avec des passages explicatifs ou descriptifs qui ralentiraient le rythme. Tout ce qui ne fait pas progresser l'histoire est inutile et donc enlevé.

De même l'univers est riche et coloré. De nombreuses races d'aliens cohabitent, toutes plus farfelues les unes que les autres. Les planètes sont extraordinaires. Les couleurs sont chatoyantes, la végétation luxuriante et la faune étonnante. Tout est très visuel.

Malgrès cela, l'auteur glisse dans son récit une touche de réflexion. Les héros, au début de l'histoire, ont 75 ans. Ce ne sont plus des têtes brulées. Ils ont une expérience qui leur permet d'avoir un oeil critique vis à vis de ce qui leur arrive. Ils se posent donc des questions sur eux, sur leur humanité, sur leur place dans l'univers, sur le droit à écraser des races aliens pour survivre. Mais l'auteur aborde aussi d'autres thèmes comme la bioéthique, le totalitarisme et le militarisme.

Voila donc un excellent roman qui remplis complètement sont but : divertir intelligemment. C'est le premier tome d'une série qui compte actuellement quatre romans. Mais ce livre est une histoire complète. Pas de cliffhanger final qui vous oblige à vous ruer sur le tome suivant si ce n'est l'envie de vous replonger dans cette saga au plus vite.

3 commentaires:

Julien le Naufragé a dit…

Encore un avis positif sur ce livre. Je me laisserais bien tenté un jour prochain... Merci pour ta chronique!

Guillaume44 a dit…

Celui-là je me le garde au chaud :)

Pitivier a dit…

Et la suite semble excellente également... arg, mon banquier fait la gueule.

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